

O, le cahier de tendance de L'Obs a choisi de mettre en couverture Dimitri Rassam, le producteur français, fils de Carole Bouquet et Jean-Pierre Rassam. Feu Claude Berri est son oncle, son fils Thomas Langmann, lui aussi producteur, est son cousin, son parrain est Francis Ford Coppola... Le jeune homme de 33 ans a toujours baigné dans le milieu du cinéma. S'il n'a pas choisi de suivre les traces de sa mère en devenant acteur, il s'épanouit plus que jamais dans la production. Extraits de son portrait passionnant.
Dimitri Rassam a produit Le Prénom (3,3 d'entrées), Papa ou maman (2,8 millions d'entrées) et a débuté avec le film Les Enfants de Timpelbach (2008) avec un budget de 11 millions d'euros, 22 enfants en tête d'affiche, des décors fantastiques et Carole Bouquet et Gérard Depardieu au casting. On peut dire qu'il est précoce, lui qui n'a pas eu peur de se lancer dans le film d'animation Le Petit Prince (57 millions d'euros de budget) et présenté hors compétition au Festival de Cannes. Pas étonnant finalement que le magazine spécialisé américain Variety l'ait sélectionné parmi les dix producteurs à suivre. De quoi faire la fierté de cet homme, marié au mannequin russe Masha Novoselova et papa de Daria (ou Darya), 4 ans, qui pourrait faire faire n'importe quoi à son papa, comme le racontait Carole Bouquet au magazine Elle en 2014.
Lui-même fils d'un grand producteur, Jean-Pierre Rassam, Dimitri l'a peu connu puisqu'il s'est suicidé en 1985, terrassé par ses excès. Le petit Dimitri avait alors 3 ans. Ses rapports sont fusionnels avec sa mère Carole Bouquet et il va bientôt s'installer à Hollywood en famille : "Rassam veut tout savoir pour tout comprendre de l'Amérique. 'Même les trucs les plus débiles comme les Kardashian'", lit-on dans L'Obs.
C'est Matthieu Delaporte, coréalisateur du Prénom, qui décrit le mieux Dimitri Rassam : "Un jour, j'étais au restaurant avec Dimitri. Il était survolté comme d'habitude, au point que les gens autour étaient convaincus qu'il était défoncé. Alors qu'au contraire, je ne connais pas plus sain que lui. Je pense que la tragédie de son père l'a définitivement vacciné sur ce plan-là."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine O, le cahier de tendance de L'Obs, mois de mai 2015
