Carole Bouquet, amusée : ''Pour mes fils, je suis une menteuse''

Carole Bouquet fait sa rentrée sur le petit écran et sur les planches. À partir du mois d'octobre, elle sera face à Bruno Wolkowitch dans Les Hommes de l'ombre, série politique où elle succède à Nathalie Baye. Sur scène, elle est l'héroïne de Dispersion d'Harold Pinter au théâtre de l'Oeuvre à Paris jusqu'au 15 novembre. Une belle actualité pour la star de 57 ans qu'on aura également le plaisir de voir dans l'émission Vivement dimanche du 21 septembre. Artiste épanouie, elle se confie au magazine Paris Match et fait quelques confidences sur ses fils.

L'actrice française est la maman de deux grands garçons, Dimitri (32 ans) – le fils du producteur Jean-Pierre Rassam, décédé quand elle avait 28 ans –, devenu papa d'une petite Dacha (3 ans), et Louis (27 ans), apprenti-réalisateur dont le père est le photographe Francis Giacobetti. Paris Match interroge la comédienne sur sa relation avec ses fils : "Ils sont persuadés que je fabule en permanence. C'est vrai que j'ai tendance à embellir la réalité pour qu'elle soit moins ennuyeuse. (...) Pour eux, je suis une menteuse et j'ai bien fait de faire ce métier ! [rires]"

Pour une soi-disant menteuse, Carole Bouquet fait en tout cas preuve d'une grande franchise. Elle n'hésite pas à dire, à propos du temps qui passe, que "le gros plan au cinéma est cruel" : "Je n'ai pas encore passé le cap où je m'en fiche complètement." Elle rajoute : "J'aurais bien aimé arrêter le temps vers 45 ans, mais c'est impossible." Pourtant, si certaines photos sont retouchées - et ça la gêne -, on peut sans mal reconnaître qu'elle assume son âge et ne joue pas avec les artifices.

En couple avec Philippe Sereys de Rothschild, le fils de feu Philippine et copropriétaire de Mouton-Rothschild, elle était radieuse lors du dernier Festival de Cannes dont elle était l'un des membres du jury. Les années qui passent semblent l'embellir, elle se sent d'ailleurs en paix avec elle-même et les autres, tout en précisant qu'elle se sent aussi beaucoup plus fragile et vulnérable.

Retrouvez l'intégralité de l'interview pour le magazine Paris Match du 18 septembre