La zone a été fermée au public pour pouvoir être "passée au peigne fin". Le samedi 30 mars 2024, une randonneuse a retrouvé une partie des ossements du petit Emile, qui avait disparu du jardin de ses grands-parents le 8 juillet dernier, au Haut-Vernet. Cette habitante des alentours - selon le journal Le Figaro - se promenait du côté des paysages des Trois-Evêchés, non loin du fameux hameau, entre Digne-les-Bains et Gap, quand elle a découvert un crâne et quelques dents. Elle les a alors ramassés pour tout ramener aux gendarmes.
Ce geste, considéré comme "irresponsable" par beaucoup, a mis les enquêteurs dans l'embarras. "Cela nous a bien contrariés", explique une source proche de l'enquête. "On aurait préféré qu'elle ne touche à rien." Mais on sait désormais pourquoi la randonneuse a eu ce réflexe tant décrié. Selon une source proche du dossier, qui s'est confiée à l'AFP, "le réseau téléphonique ne passant pas et ne pouvant prévenir les autorités, elle l'avait amené elle-même à la gendarmerie de Seyne, à 20 minutes en voiture."
La randonneuse a peut-être commis une maladresse mais elle a enfin apporté une réponse à Marie et Colomban Soleil, les parents d'Emile, qui peinaient à garder espoir pour leur fils depuis 9 mois. "Si cette nouvelle déchirante était redoutée, l'heure est au deuil, au recueillement et à la prière", ont-il expliqué dans un communiqué. Désormais, les enquêteurs cherchent à découvrir la cause de la mort du petit Emile, en faisant appel à plusieurs experts, espérant notamment retrouver l'intégralité du squelette, qui permettrait une analyse plus précise.
"On n'est pas certains de découvrir la cause ou les circonstances de la mort", a concédé la porte-parole de la gendarmerie, Marie-Laure Pezant, sur France Info, le lundi 1er avril 2024 au matin. "On a une partie des ossements, on n'aura peut-être pas tous les éléments pour définir les circonstances du décès..."