La jeune Lina qui a 15 ans a disparu il y a deux semaines, le 23 septembre. Elle se rendait à pied à à la gare de Saint-Blaise-la-Roche pour prendre un train et retrouver son petit ami Tao à Strasbourg. Elle n'a jamais pris le train et sur le chemin peu rassurant bordé par des voitures long de 3 km, elle a été aperçue. Mais voilà que Le Parisien apporte en ce dimanche 8 octobre une précision de taille par le biais de l'ancien maire du village Jean-Marc Chipon...
Lui qui avait estimé avoir croisé Lina vers 11H15 et être repassé moins de dix minutes plus tard en sens inverse, a refait ses calculs grâce aux caméras de vidéosurveillance positionnées devant chez lui. Et il en vient à une conclusion tout simplement effroyable. "Je ne suis en fait resté qu'une minute chez moi. Il en faut deux pour rejoindre la route, ce qui signifie que j'ai croisé Lina à 11H20, et qu'à 11h25, elle s'était déjà volatilisée", a-t-il déclaré au journal.
Le dernier signe de vie de Lina remonte en effet aux environs de 11H20 lorsqu'elle a envoyé à Tao une vidéo d'elle montrant sa tenue - une robe grise et une doudoune blanche. Jean-Marc Chipon la croise justement pile à ce moment-là puisqu'il a déclaré la voir faire avec son portable à la main. Mais à 11H22 le portable cesse d'émettre.
Ce qui est arrivé à Lina s'est produit dans un laps de temps minuscule, plus court peut-être que ce que l'on pensait, soit apparemment deux minutes. Une constatation qui fait froid dans le dos. D'autres vidéos pourraient aider l'enquête. En effet, le capitaine Marc Rollang a évoqué l'analyse des systèmes de surveillance des habitants du coin : "Souvent, ils débordent sur le trottoir, un bout de rue. Mais comme c'est illégal, ces témoins, pourtant intéressants, ne se manifesteront pas tout seuls. On peut imaginer que les enquêteurs vont faire un porte-à-porte pour déterminer qui en dispose, quelles caméras filment la rue et ça, sur toutes les voies irriguées depuis Plaine." Espérons que cela se produira vite.