

Après Stormy Daniels (39 ans), l'actrice porno qui soutient avoir entretenu une liaison secrète avec Donald Trump entre 2006 et 2007 et qui a porté plainte pour annuler un accord de confidentialité l'empêchant d'évoquer leur relation, c'est au tour d'une seconde ex-maîtresse du président américain de sortir de l'ombre.
Il s'agit de Karen McDougal, ancienne Playmate de 47 ans qui assure avoir entretenu une relation "de dix mois" avec l'homme d'affaires entre juin 2006 et avril 2007. À cette époque, l'homme d'affaires de 71 ans était déjà marié à sa troisième épouse Melania, qui venait de donner naissance à leur fils Barron.
Dans une interview télévisée réalisée le 22 mars 2018 pour la chaîne CNN, Karen McDougal a fait plusieurs révélations. Elle a également confirmé qu'elle avait porté plainte mardi auprès d'un tribunal de Los Angeles pour demander d'invalider la clause de confidentialité qu'elle avait signée pour garder le silence sur ce qu'elle décrit comme "une relation romantique". Elle aurait ainsi reçu 150 000 dollars pour son silence, la moitié ayant été reversée à son avocat qui était selon elle en collusion avec le camp de Donald Trump.
La première fois qu'elle a eu des rapports avec Donald Trump, c'était donc en 2006 dans un hôtel de Los Angeles. Karen McDougal explique avoir été traitée comme une prostituée. "Après notre relation intime, il a essayé de me payer. Et je ne savais pas quoi en penser. Je l'ai regardé et je lui ai dit, je ne suis pas comme ça, je ne suis pas ce genre de fille. (...) Cela m'a fait mal", a-t-elle raconté, précisant avoir pleuré dans la voiture qui l'avait ramenée chez elle après cela.
Malgré cet incident, le magnat de la presse et le mannequin ont ensuite passé "beaucoup de temps ensemble", entretenant souvent des rapports "non protégés". Karen McDougal assure que des sentiments amoureux se sont mêlés à la relation adultère. "C'était une vraie relation. Il y avait des sentiments entre nous deux", a-t-elle ajouté, précisant s'être sentie "coupable" vis-à-vis de Melania Trump. Elle s'est d'ailleurs remémoré la fois où Donald Trump lui avait fait visiter ses appartements dans la Trump Tower, dont la chambre de la future première dame des États-Unis. "J'ai trouvé ça bizarre qu'ils fassent chambres séparées. Je me suis dit qu'ils rencontraient peut-être des problèmes. (...) J'avais hâte de sortir de l'appartement. Faire quelque chose de mal est déjà suffisamment mauvais, et quand on se retrouve au milieu de la maison ou de la chambre de quelqu'un, ça fait un pincement au coeur, j'avais hâte de partir. (...) Lorsque j'y repense, je sais que c'est mal. Je suis vraiment désolée pour ça, je sais que c'est mal", a-t-elle poursuivi.
Depuis que cette liaison a été révélée dans la presse, Karen McDougal (qui avait brièvement fréquenté l'acteur Bruce Willis après la fin de son histoire avec Donald Trump) dit faire l'objet de pressions et de menaces pour ne pas parler aux journalistes, tandis que l'équipe légale du chef d'État américain ne cesse de distiller des informations la dénigrant pour la décrédibiliser. Autre révélation explosive, les sommes versées par Donald Trump à Stormy Daniels et Karen McDougal pourraient provenir de fonds illégaux destinés à financer sa campagne présidentielle de 2016, d'après les informations du New York Times.