Elise Lucet, les téléspectateurs de France 2 la connaissent bien ! Pilotant Envoyé spécial, emblématique magazine de la chaîne, la journaliste n'a pas peur d'enquêter sur des sujets délicats. Ainsi un nouveau numéro du programme baptisé Vittel : buvez, éliminez... la nappe ! sera dévoilé ce jeudi 14 septembre 2023. Avec ses équipes, la principale concernée s'est intéressée de près aux conséquences qu'entraînent les pénuries d'eau en France. Passionnée par son métier, Elise Lucet inspire avec sa ténacité. Au point d'en effrayer certains... Une force de caractère qui lui a plusieurs fois servi au cours de son existence. Même au sein de sa sphère privée.
En 2011, la célèbre présentatrice télé a malheureusement vécu un terrible drame : la perte de son mari Martin Bougeois qu'elle avait épousé cinq ans plus tôt. Pour rappel, cet antiquaire de 43 ans se battait contre une leucémie. Les tourtereaux qui s'étaient mariés en 2006 avaient concrétisé leur amour avec la naissance de leur fille Rose. Malgré son deuil, la principale intéressée n'avait pourtant pas souhaité déserter l'antenne. Elle a notamment gardé les commandes du JT de 13h de France 2 qu'elle a animé pendant près de douze ans jusqu'en 2016. Toutefois, face caméra, Elise Lucet s'était fendue d'un message poignant en cette période délicate.
"Je tenais vraiment à remercier personnellement tous ceux d'entre vous qui m'ont envoyé un message de soutien. Ça a fait chaud au coeur. J'ai eu le sentiment d'avoir une très, très grande famille tout à coup", avait-elle glissé, le coeur lourd. Pour Gala en 2015, Elise Lucet avait également accepté d'évoquer la brutale disparition de son mari : "Quand on a vécu ce genre de choses, on n'a plus peur de grand-chose. Après, il y a une construction personnelle. Je me sens à nouveau une grande liberté. Peut-être que c'est la maturité, peut-être que je commence à ressembler à moi-même et à n'avoir pas peur de montrer qui je suis."
Ça enlève une insouciance
Marquée à tout jamais par la mort de sa moitié, Elise Lucet a pourtant trouvé la force nécessaire pour ne pas sombrer. "Une telle perte, il y a ceux qui l'ont vécue et ceux qui ne l'ont pas vécue. On se reconnaît entre nous", avait-elle analysé dans les colonnes du Monde trois plus tard. Et de compléter : "D'un côté, ça enlève une insouciance, mais ça en recrée une autre. Vous comprenez mieux ce qui vous remplit, ce qui vous intéresse. Je n'ai pas envie de barguigner, je sais que ça peut s'arrêter demain."