Il y a quelques jours, on pouvait apercevoir Evander Holyfield lors des qualifications (catégorie lourds) du tournoi olympique des JO de Londres. A bientôt 50 ans (il les aura le 19 octobre prochain), le quadruple champion du monde de boxe américain, qui avait eu l'occasion de porter la torche olympique en 1996 pour les Jeux d'Atlanta douze ans après avoir décroché le bronze olympique, n'a toujours pas raccroché les gants. Son dernier combat remonte au printemps 2011 - une victoire par KO technique sur le Danois Brian Nielsen, portant son compteur à 42 victoires pour 10 défaites et deux nuls.
Le boxeur vétéran n'a pas encore clairement annoncé ses intentions pour la suite de sa carrière ; en revanche, il vient de disputer le dernier round avec son épouse en troisièmes noces, Candi, mère de deux de ses onze enfants. Deux ans après que celle-ci a déposé sa demande de divorce, en juin 2010, la procédure a enfin été menée à son terme. La cour supérieure de Georgie a officiellement prononcé le divorce le mois dernier, révèle le site TMZ.com, précisant qu'Evander et Candi sont parvenus à s'entendre sur les questions épineuses de garde, de pension alimentaire et de partage des biens.
Un dernier point qui ne manque pas de susciter quelques interrogations : que pouvait-il y avoir à partager entre les ex-époux, compte tenu de la situation financière problématique du couple ? En effet, après la saisie et la vente aux enchères à l'été 2008 de son ancienne colossale propriété à Atlanta, les poursuites pour non-paiement de pension alimentaire (3 000 dollars par mois) de son ancienne compagne Toi Irvin, avec qui il avait eu un fils, ou encore celles entreprises par une société de jardinage en raison de 550 000 dollars d'impayés, Holyfield a vu sa résidence georgienne d'une valeur de 14 millions de dollars saisie cette année et Candy s'est déclarée en faillite selon le chapitre 7, en mai...