
À seulement 16 ans, Jungeli a déjà tout d'un grand ! Révélé au grand public en 2023 avec le tube Petit génie, il a depuis sorti son premier album intitulé En attendant pour le peuple et est aujourd'hui l'un des candidats favoris de la nouvelle saison de Danse avec les stars. Le tout en continuant d'être scolarisé !
Et Joël Ungeli de son vrai nom mène tout de front d'une main de maître. Malgré son emploi du temps très chargé - et trente minutes seulement avant de passer une épreuve de son Bac français ! -, il a accordé une interview pour Purepeople.com. Le jeune artiste s'y confie sur son aventure, sa belle relation avec sa partenaire de danse Inès Vandamme ou encore sur son quotidien très intense.
Comment se passe votre aventure DALS jusqu’à présent ?

Cette aventure me surprend beaucoup. Ça me surprend, parce qu'en fait, c'est une compétition, mais tout le monde est en mode famille. Il y a vraiment une bonne ambiance entre nous, c'est super cool. Et moi, ça me déstresse beaucoup. Parce que je pensais partir sur un truc où je dois danser alors que je ne sais pas danser, et qu'en plus de ça, à côté, il y aurait des compétiteurs et un esprit de compétition, mais en vrai il n'y a pas du tout ça.
Pensiez-vous que ce serait aussi dur et intense ?
En vrai, non, je ne me suis pas dit que ça allait être aussi dur que ça, mais quand je suis rentré dans le truc, j'ai vu que c'était, waouh... Que ça prenait tout ton temps et que c'était vraiment dur physiquement, et même mentalement, il faut se surpasser. Surtout pour quelqu'un qui ne sait pas danser comme moi, il faut que je me surpasse. Et quand je n'arrive pas à faire quelque chose, je suis un peu frustré contre moi, parce que j'aime bien faire. Mais après, je finis toujours par avoir les mouvements, je ne sais pas comment, d'ailleurs. (rires).

Vous dîtes ne pas savoir danser mais chaque semaine, vous arrivez à bluffer tout le monde...
Même moi, ça me surprend. De me dire que de base, tu pars sur un truc où tu ne sais pas danser, et qu'après, tout le monde est là à t'applaudir parce que tu danses super bien. Je me dis, waouh, c'est qu'on travaille vraiment pour de vrai.
Qu’est-ce qui est le plus dur pour vous dans cette aventure ?

Pour moi, le plus dur dans cette aventure, c'est la concentration. En fait, ayant l'école à côté et la musique, ça fait que je ne suis pas comme les autres. Les autres ont un peu laissé en stand-by tout ce qu'ils faisaient à côté. Par exemple, Mayane, le cinéma, elle l'a mis de côté pour se concentrer vraiment sur Danse avec les stars. Sauf que moi, je ne peux pas mettre de côté ma carrière. C'est quelque chose qui fonctionne H24. Et l'école, je ne peux pas y échapper. Donc je dois réunir les trois et tout faire en même temps. C'est ça, ma plus grande difficulté.
Matin école, aprem danse et le soir studio
Comment vous organisez-vous justement au quotidien ?

DALS, ma famille et mon équipe se sont mis en contact histoire de voir comment faire en sorte que je fasse les trois toujours en même temps. J’ai des journées super chargées du coup. J’ai cours le matin, de 8h à midi, et ensuite j’ai les répétitions de 13h à 16 ou 17h. Parfois je demande à rester plus tard parce qu’il y a des choses que je ne maîtrise pas et que j’ai envie de m’améliorer. Et le soir je vais au studio à 20h, jusqu’à 23h, histoire de ne pas perdre le fil et ensuite rebelotte le jour d’après. Matin école, aprem danse et le soir studio. C’est très intense. Parfois, j’arrive en répétitions et je suis explosé mais quand je vois Inès (Vandamme, ndlr) qui est solaire et qui donne de l’énergie, j’ai juste envie de bien faire.
Vous avez l’air d’avoir développé une belle relation avec Inès Vandamme, comment ça se passe entre vous ?
Avec elle, ça se passe super bien ! Je pensais que ça allait juste être une partenaire de danse, mais en fait, c'est quelqu'un qui est vraiment rentré dans ma vie et qui m'aide pour tout. Il y a les moments où on danse, les moments où on révise les chorégraphies, et parfois, quand j’ai besoin de parler, elle est là, je peux tout lui dire et elle me conseille. Parce que c'est quelqu'un qui a deux fois mon âge, ça veut dire qu'elle a plus d'expérience que moi. Du coup, souvent, j'ai besoin de ses conseils, et vraiment, quand j'ai besoin d'elle, elle est là.

Vous avez sorti un single avec Lenie, autre candidate de cette saison de DALS. Comment ce projet est né ?
C’est drôle, il est né parce qu'on avait nos loges en face. Et à chaque prime, quand il y avait mon équipe et son équipe, quand on se voyait, on se disait bonjour. Du coup, on a commencé à rentrer en contact, à se dire que ce serait cool de faire un morceau ensemble, histoire de vraiment valoriser cette amitié qui est née dans DALS. En plus, on est les deux plus jeunes de la promo cette année et on est deux artistes qui viennent de commencer leur carrière et qui vivent des trucs extraordinaires. Ça fait déjà deux ans que nos vies ont changé et du coup, on voulait vraiment représenter ça à travers un son.
On l'a fait pendant la semaine de vacances de DALS (lorsque l'émission n'a pas été diffusée pour laisser la place aux Enfoirés 2025, ndlr). Lénie avait plusieurs empêchements et moi, vu que j'avais du temps libre je suis allé en studio. J'ai essayé d'écrire un truc qui nous correspondait à nous deux. Après, on s'est vus, on a fait quelques modifs, et voilà. Et maintenant, ça cartonne. Ça me surprend, parce que je ne savais pas comment les gens allaient le prendre. Après mon projet, je n'ai pas sorti beaucoup de sons et c'était vraiment un projet pour mon public à moi. Le feat avec Lénie, c'est pour un public un peu plus large. Du coup, je ne savais pas comment j’allais être accueilli mais ça va, ça a l'air de bien se passer. Je suis super content.

Des petits secrets des coulisses de DALS à nous partager ?
Je me suis blessé plein de fois au début. J’ai beaucoup souffert du dos. Ma toute première danse, l’American Smooth, j’avais plein de scratch pour me soutenir le dos,. Je m’étais fait super mal parce que je ne suis pas quelqu'un de sportif. Et j’ai fait deux semaines comme ça où je dansais avec des trucs au dos.
Comment votre entourage vit votre notoriété grandissante ?

Depuis le début, mon entourage est ultra choqué de ce qui m’arrive. Je grandis avec mes parents et mes amis et du jour au lendemain je deviens une star mais le changement ils ne le ressentent pas trop parce que je suis toujours la même personne. Je ne vais pas me la péter parce que j’ai percé dans la musique. Mais c’est quand ils prennent du recul qu’ils se rendent compte. Quand je vais faire des courses avec ma mère et qu’on m’arrête, elle se dit : 'ah ouais c’est vraiment devenu quelqu’un'. Avec mes amis, pareil, on va faire un foot et il y a des petits qui me courent après pour une photo. Ils se rendent compte que ce n’est plus la même personne. C’est toujours Joël mais c’est Jungeli aussi en même temps. Mais j’ai la chance d’avoir un bon entourage, des gens qui m’aiment et qui me donnent la force de continuer.
Cela a-t-il été dur pour vos parents de vous laisser vous lancer dans le milieu à un si jeune âge ?
Ça a été compliqué pour mes parents parce qu’ils pensent toujours à l’école en premier et avec la musique, j’ai moins de temps. Parfois j’ai des baisses d’énergie aussi mais ils voient que je peux faire les deux en même temps.

Comment réagissent vos camarades de classe à votre succès ? Y’a t’il de la jalousie ?
C’est sûr qu’il y a toujours de la jalousie, du fait que tu réussisses mais je ne le ressens pas trop pour l’instant. C’est très positif, ils sont tous derrière moi.
Quels sont vos prochains projets ?

Après DALS, j’espère pouvoir sortir un projet pour remercier tout le monde du soutien et peut être pourquoi pas annoncer une salle. J’aimerai bien partager un moment avec mes fans, montrer mon côté show man en musique après l’avoir montré en danse et annoncer une salle.
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