Depuis qu'elle a fait irruption dans les médias, parallèlement à la montée en puissance d'Eric Zemmour, la jeune directrice de campagne du presque candidat fascine. Sarah Knafo n'a pas encore 30 ans qu'elle est de tous les combats au côté du polémiste, faussement dans son ombre. Après son portrait dans Le Monde, le livre du journaliste de L'Express Etienne Girard, Le Radicalisé, qui s'attarde longuement sur ce personnage, c'est au tour de Libération d'enquêter sur cette jeune femme. On y apprend entre autres son goût pour les noms connus, pour faire briller son CV indéniablement impressionnant. Parmi eux, se trouve celui de... Fabrice Luchini !
Dès qu'elle en a l'occasion, l'énarque Sarah Knafo, magistrate à la cour des comptes actuellement en pause, aime livrer des anecdotes sur les personnalités avec qui elle a pu discuter. On sait qu'elle a côtoyé Henri Guaino, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, mais pas seulement. L'ancien ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine et l'économiste Jacques Attali croisent son chemin même si l'on ne sait pas vraiment à quel point eux en gardent un souvenir inoubliable. Libération a enquêté sur ses liens avec Fabrice Luchini, cités de la façon suivante par Atlantico : "Sarah Knafo a eu de longues conversations avec Fabrice Luchini et n'a raté aucun de ses spectacles." Elle l'aurait impressionné en le corrigeant sur une citation de Céline, l'un de ses auteurs favoris. Pour en savoir plus, Libé interroge l'attachée de presse de la star du cinéma français, qui n'est autre que son épouse Emmanuelle Garassino : "Fabrice Luchini répète ses textes au café de Flore et, à ces occasions, échange avec beaucoup de monde. Mais cette personne n'est en aucun cas une connaissance."
Sarah Knafo serait-elle en train d'écrire sa légende ? C'est ce qui ressort de ces différentes enquêtes. Alors que son mentor, qui se transforme peu à peu en allié, gagne en importance dans les sondages, elle s'affirme comme incontournable dans l'intelligentsia très à droite. Elle se veut la représentante de la jeunesse qui soutient le polémiste et son irrévérence, nourrie par son passé, lui permet de soulever des montagnes. Elle aime montrer à quel point la fillette du 93, Pavillons-sous-bois pour être précise, a su s'imposer parmi l'élite et que rien ne l'arrête, pas même l'exagération de la vérité. Même si cela peut pénaliser au final Eric Zemmour.