La famille Kretz, composée des parents Olivier et Sandrine ainsi que de leurs quatre garçons Martin, Valentin, Louis et Raphaël, fait rêver les téléspectateurs depuis 2020. Leur quotidien d'agence immobilière en famille est suivi par les caméras de leur propre série, L'Agence, diffusée sur Netflix et TMC. La tribu a eu l'opportunité d'accompagner plusieurs personnalités – à l'instar du comédien François Berléand ou encore du footballeur Alphonse Areola – dans la vente ou l'achat de maisons ou appartements. A l'écran, tout semble réel. Mais en réalité, il ne s'agirait que d'un scénario bien ficelé.
C'est du moins ce qu'affirment nos confrères du magazine Voici dans leur numéro du 19 avril 2024, après que certaines incohérences ont déjà été révélées. Comme dans chaque émission de télé-réalité, certaines scènes sont jouées. "Mais là, la plupart des situations sont écrites. Ce sont d'excellents acteurs, ils ont dû aller au Cours Florent !", s'agace un producteur télé. Mais la supercherie ne s'arrêterait pas là. Toujours d'après les informations de Voici, la famille ne serait pas totalement honnête dans sa démarche d'agent immobilier. En effet, les Kretz feraient appel à "des connaissances pour jouer de faux vendeurs ou de faux acheteurs". C'est ainsi qu'il est déjà arrivé qu'une supposée cliente, qui serait en fait une amie fortunée, visite sa propre maison, faisant croire à l'antenne vouloir l'acheter.
Dans le monde de l'immobilier, le tonnerre gronde également : les prix évoqués dans L'Agence ne seraient pas réalistes. "Dans l'émission, ils parlent de villas à 10 ou 15 millions parce que ça fait rêver, mais la réalité du marché est loin de celle-là, regrette un agent du milieu. Une fois les caméras éteintes, le prix est divisé par deux ou par trois, et, souvent, la vente ne se conclut même pas." Un concurrent s'emporte même : "Ce sont des requins, ils n'hésitent pas à enfreindre toutes les règles pour réussir." Plus encore, il estime que "leurs ficelles sont devenues trop grosses". "Certains clients fortunés finissent par leur enlever le mandat qu'ils leur avaient confié. Résultat, leur chiffre d'affaires net est de 2 millions par an, ce n'est pas le Pérou", ajoute-t-il. Des déclarations teintées de jalousie, peut-être ? Affaire à suivre...