Les revenus des candidats de télé-réalité ont toujours attisé la curiosité du public. Les personnes friandes de ce genre de programmes se sont souvent demandées combien leurs idoles gagnaient, d'autant plus en voyant souvent leur train de vie de luxe sur les réseaux sociaux. A travers une longue enquête, Le Parisien (édition du 11 avril 2023) s'est intéressé au phénomène des placements de produits. L'occasion de découvrir qu'il n'est plus aussi lucratif.
L'explosion de la télé-réalité en France a entraîné divers phénomènes. Les bookings pour commencer. Les candidats de télé-réalité partaient à la rencontre de leurs fans en boîte de nuit contre rémunération. Puis sont vite venus les placements de produits. Cela consiste pour un influenceur à vanter les mérites d'une marque sur ses réseaux sociaux. Et, bien entendu, il est payé pour cela. Durant longtemps, ce business a été très lucratif pour ceux et celles qui étaient sollicités. Mais ce temps est révolu. "Les rentrées d'argent ne sont pas les mêmes qu'avant, c'est clair. Les tarifs ont baissé de moitié", avouait récemment Sarah Fraisou au Parisien (avant sa tentative de suicide). Nos confrères se sont donc intéressés à cette tendance en large baisse.
Ce grand changement est notamment dû au fait que de nombreux consommateurs ont crié à l'arnaque après avoir succombé à un produit vanté par un influenceur. Certains ont aussi pointé du doigt des produits jugés dangereux pour la santé. Cette activité est donc d'autant plus scrutée, par la Direction générale de la concurrence de la consommation et de la répression des fraudes notamment. Et les internautes se sont lassés de cette pratique.
"Tout se casse la gueule", a reconnu Cindy Reymond auprès du Parisien. La mère de famille a débarqué dans ce milieu en participant à Familles nombreuses, la vie en XXL (TF1). Et quand elle a débuté les placements de produits en 2020, le business était encore fructueux. A l'époque, elle pouvait empocher 2 000 euros pour une publicité sur Instagram. "Aujourd'hui, on ne va m'en proposer que 300, alors que j'ai plus d'abonnés qu'avant", a-t-elle regretté. Elle a également souligné que désormais, les marques faisaient moins appel à elle. "Certaines ne veulent plus travailler avec moi, sans explication", a-t-elle conclu.