Flo Rida se sent bien, cette année. Good Feeling, premier extrait, paru en 2011, de son dernier album, a eu du succès partout dans le monde et a opportunément résonné en début d'année comme un hommage à la défunte diva Etta James, dont il sample la chanson de 1962 Something's Got a Hold on Me... en samplant Levels d'Avicii, carton international en clubs. Tout va à merveille pour le rappeur de 32 ans, qui a récolté quelques nominations pour ce morceau (Teen Choice Awards, Billboard Music Awards, International Dance Music Awards) et qui voit son quatrième album, Wild Ones, cartonner depuis sa sortie en juillet, bien aidé par les contributions de Jennifer Lopez (Sweet Spot), à qui il renvoie l'ascenseur sur Goin' In, Sia (Wild Ones), Lil Wayne (Let It Roll Part 2) ou encore Redfoo de feu LMFAO (Run).
Mais tout le monde n'est pas empli de "good feelings" à l'endroit de Flo Rida : la compagnie américaine ADT, leader dans les systèmes de sécurité, vient de saisir la justice pour obtenir le réglement du solde de la facture qu'elle a adressée au rappeur pour les installations faites à son domicile de Miami, révèle TMZ.com.
Pour 58 000 dollars, selon un contrat signé par son manager Lee Prince, Flo Rida a fait en sorte de transformer sa confortable propriété en Fort Knox, en y faisant installer en 2009 le derner cri des systèmes d'alarme et des équipements de surveillance : une douzaine de détecteurs de mouvement, des détecteurs de fumée, une trentaine de caméras... Le hic : il n'a payé qu'un tiers de la somme (19 367 dollars), et ADT réclame à présent devant les tribunaux les 38 733 dollars manquants. Ainsi que 47 134,40 dollars d'intérêts - soit presque autant que la facture en elle-même.
Réponse de l'intéressé : il n'a jamais autorisé - en dépit de la signature de son manager - ces aménagements, et ne doit pas un cent à ADT. Qui va en plus avoir bien dû mal à pénétrer dans ce coffre-fort pour récupérer son dû. A moins que le label Atlantic Records paye l'ardoise de sa poule aux oeufs d'or ?