

Calife à la place du calife, ou plutôt vedette à la place du petit génie de Salzbourg, dans Mozart, l'opéra rock, Florent Mothe s'apprête à sauter le pas : celui qui sépare une star de comédie musicale d'une star de la chanson.
Le chanteur de 31 ans, véritable révélation du spectacle de Dove Attia et Albert Cohen dans la peau du rival tourmenté (Antonio Salieri) de Mozart (Mikelangelo Loconte), a offert vendredi 13 juillet 2012 un tout premier aperçu de son premier album solo en préparation, via sa page Facebook, qu'il alimentait depuis plusieurs semaines en photos prises en studio et dans les locaux de la Warner.
Dans un look de "man in black",Nikos Aliagas, qui a eu l'occasion de croiser Florent Mothe à plus d'une occasion (en studio chez NRJ comme en plateau sur TF1) et de découvrir les qualités humaines du garçon en plus de ses talents artistiques, joue les infiltrés, chipant cette exclu tel un espion. Une séquence de deux minutes au coeur du studio Gang à Paris dans laquelle on voit Florent Mothe à l'oeuvre avec notamment le guitariste et réalisateur émérite Pierre Jaconelli (Pascal Obispo, Zazie, Johnny Hallyday, Calogero, Anggun) et le batteur Philippe Entressangle (Tété, Ridan, Amandine Bourgeois, Sylvie Vartan, Barbara Carlotti, Hubert-Félix Thiéfaine). Un premier morceau très synthpop/new wave se fait entendre, puis une ballade rock très mélancolique, noire histoire de rupture qui offre a priori une nouvelle performance vocale intense à celui qu'un très large public a pris en considération depuis sa puissante Assasymphonie. A mille lieues de l'amuseur Bye bye et de l'alerte Marilyn, deux morceaux qu'il a joués en 2011.
Vu plus tôt cette année parmi les invités d'Ycare pour le duo Arrête et récemment acclamé lors du gala annuel Tout le monde chante contre le cancer, où il a interprété Bohemian Rhapsody de Queen, Florent Mothe jouit d'une cote de popularité qui lui promet un accueil chaleureux, mais aussi beaucoup d'attentes...
"Affaire à suivre", comme l'écrit Nikos.