François Mitterrand en 1994© Angeli
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Le 8 janvier 1996, François Mitterrand décède des suites de son cancer de la prostate. Quinze années plus tard, son parcours d'homme politique comme sa vie privée fascinent toujours autant. Paris Match revient sur son "dernier voyage", sa dernière année, en images, avec un portfolio, un récit poignant écrit par la journaliste Valérie Trierweiler, compagne de François Hollande, mais également un entretien avec ses deux petites-filles. De cette interview, nous vous proposons des extraits.
Pascale et Justine, filles de Gilbert Mitterrand, évoquent leur enfance avec leur grand-père. Personnalité intimidante de la scène politique, François Mitterrand est dévoilé avec un autre regard : "[A l'Elysée], ce qui était interdit, c'était de déranger. Mais parties de cache-cache et galipettes dans de si grands couloirs étaient quand même au programme."
Les jeux du président avec ses petits-enfants le présentent sous un jour, amusant, léger, lui qui avait l'air si grave : "Il nous posait plein de questions : 'Et ça, c'est quel arbre ? Et ça, c'est quelle plante ?' C'était un jeu, il faisait ça à tout le monde, même aux chefs d'Etat. [...] Il imitait la poule - il le faisait très bien ! - et nous montrait un oeuf en affirmant qu'il venait de le pondre. [...] Il pouvait partir dans des fous rires terribles. [...] Enfin, parfois, ça l'agaçait quand même un peu, comme le jour où le clown a surgi du pot à moutarde devant Gorbatchev."
Les petites-filles du président le décrivent comme un plaisantin à ces heures, mais il ne se livrait pas à des étalages de sentiments. "Attentif, et démonstratif à sa façon", disent les deux femmes. Il s'aventurait aussi dans les questions curieuses sur les histoires de coeur : "Et les petits copains, comment ça va ? Est-ce que tu as un fiancé ?"
Quant à la découverte de l'existence de celle qui est devenue écrivain, Mazarine, fille cachée qu'il a eue avec la conservatrice du musée d'Orsay Anne Pingeot, elles se souviennent : "On s'est dit, 'ah ouais, trop cool !' Aujourd'hui, nous avons des contacts espacés, mais à coeur ouvert. Nos enfants ont le même âge, ça rapproche."
Retrouvez l'intégralité du dossier sur les derniers jours de François Mitterrand dans le magazine Paris Match du 6 janvier 2011.
Pascale et Justine, filles de Gilbert Mitterrand, évoquent leur enfance avec leur grand-père. Personnalité intimidante de la scène politique, François Mitterrand est dévoilé avec un autre regard : "[A l'Elysée], ce qui était interdit, c'était de déranger. Mais parties de cache-cache et galipettes dans de si grands couloirs étaient quand même au programme."
Les jeux du président avec ses petits-enfants le présentent sous un jour, amusant, léger, lui qui avait l'air si grave : "Il nous posait plein de questions : 'Et ça, c'est quel arbre ? Et ça, c'est quelle plante ?' C'était un jeu, il faisait ça à tout le monde, même aux chefs d'Etat. [...] Il imitait la poule - il le faisait très bien ! - et nous montrait un oeuf en affirmant qu'il venait de le pondre. [...] Il pouvait partir dans des fous rires terribles. [...] Enfin, parfois, ça l'agaçait quand même un peu, comme le jour où le clown a surgi du pot à moutarde devant Gorbatchev."
Les petites-filles du président le décrivent comme un plaisantin à ces heures, mais il ne se livrait pas à des étalages de sentiments. "Attentif, et démonstratif à sa façon", disent les deux femmes. Il s'aventurait aussi dans les questions curieuses sur les histoires de coeur : "Et les petits copains, comment ça va ? Est-ce que tu as un fiancé ?"
Quant à la découverte de l'existence de celle qui est devenue écrivain, Mazarine, fille cachée qu'il a eue avec la conservatrice du musée d'Orsay Anne Pingeot, elles se souviennent : "On s'est dit, 'ah ouais, trop cool !' Aujourd'hui, nous avons des contacts espacés, mais à coeur ouvert. Nos enfants ont le même âge, ça rapproche."
Retrouvez l'intégralité du dossier sur les derniers jours de François Mitterrand dans le magazine Paris Match du 6 janvier 2011.