
Frédérick Bousquet, qui détenait jusqu'en décembre 2009 le record du monde du 50 m nage libre en grand bassin en 20,94 secondes (vice-champion olympique en 2008, il possède l'un des plus grands palmarès de la natation française et européenne), souffle sa 44e bougie ce mardi 8 avril. L'occasion ainsi de s'intéresser à l'athlète, notamment à la naissance sa fille Manon, née le 2 avril 2010 de ses amours avec Laure Manaudou, autre figure de la natation française.
Dans son livre Entre les lignes, paru en 2014 aux éditions Michel Laffon, la championne olympique en 2004 à Athènes raconte que l'ex-nageur a interrompu sa séance d'entrainement pour la rejoindre à la clinique et la soutenir, le jour de l'accouchement. Et que c'est lui qui a récupéré sa fille en premier : "C'est lui qui la sort. Elle est toute belle, toute propre, et pèse trois kilos et huit cent grammes."
Mais Laure Manaudou raconte surtout que l'accouchement aura été interminable et très douloureux pour elle. "Le travail dure très longtemps (...) Je crois que mon entrainement de sportive, le fait de savoir respirer, me calmer, m'aident à gérer la douleur jusqu'à ce qu'on m'administre enfin la péridurale, à 16 heures.", peut-on lire. "C'est tellement long... Je pousse une heure, épuisée, affamée. La péridurale ne fait plus effet et je serre les dents pour ne pas crier en salle de naissance."

Finalement, la magie opère et Manon finit par pointer le bout de son nez. "Elle se met tout de suite à ramper sur mon ventre, comme un petit lézard déterminé pour venir chercher le sein. Je trouve miraculeux le moment où la douleur s'arrête net, comme par magie, pour laisser place à l'émerveillement de cette rencontre." Un beau souvenir !
A noter que quelques années plus tard, Laure Manaudou goutait de nouveau aux joies de la maternité avec les naissances de Lou, né le 18 juillet 2017 et Sacha, né le 9 janvier 2021, le papa n'étant autre que le chanteur Jérémy Frérot, dont elle est séparée depuis. Frédérick Bousquet, lui aussi, est encore devenu papa, avec Jessica Sow. C'est ce que l'on apprenait l'année dernière, en juillet.