On connaissait déjà le George Clooney défenseur des droits humains et on découvre aujourd'hui le supporter des LGBT. L'acteur de 57 ans s'insurge contre des lois, en application dès le 3 avril 2019 au sultanat de Brunei, qui réduisent les libertés individuelles et encouragent la violence.
"La date du 3 avril a une place vraiment particulière dans notre histoire au fil des années. Les théologiens et les astronomes vous diront que le Christ a été crucifié à cette date. Le 3 avril, Harry Truman a signé le Plan Marshall, qui est sans doute la plus grande intervention d'après-guerre de l'histoire de l'humain. Le premier appel depuis un téléphone portable a lui été passé un 3 avril. Marlon Brando est né ce jour-là. Mais ce 3 avril aura sa propre place dans l'Histoire. Le 3 avril prochain, la nation de Brunei commencera à lapider et à fouetter à mort tous ses citoyens qui se révèlent être homosexuels", écrit l'acteur sur le site de Deadline.
En effet, ce petit pays d'environ 500 0000 habitants qui figure parmi les plus riches du monde grâce à ses ressources de pétrole, s'apprête à mettre en vigueur un code pénal inspiré de la charia. Au programme ? Flagellation pour les femmes qui osent avorter et mort par lapidation pour les homosexuels et les personnes se rendant coupables d'adultère....
George Clooney a appelé au boycott de l'empire immobilier Brunei Investment Agency, qui appartient au sultan de Brunei, Hassanal Bolkiah. En frappant au porte-monnaie le sultan, qui possède notamment le Beverly Hills Hotel et Bel-Air Hotel de Los Angeles, le Dorchester de Londres ou encore le Meurice et le Plaza Athénée à Paris, l'acteur d'Urgences espère lui mettre la pression pour qu'il fasse machine arrière. "Cette structure possède neuf des hôtels les plus luxueux du monde. Pour faire une déclaration complète : j'ai séjourné dans plusieurs d'entre eux, dont deux récemment, car je ne m'étais pas renseigné et je ne savais pas à qui ils appartenaient. Ce sont de beaux hôtels. Les gens qui y travaillent sont gentils et serviables et ne possèdent rien dans ces propriétés. Mais soyons clairs, chaque fois que nous y dormons, que nous y tenons des réunions ou que nous y dînons, nous mettons de l'argent directement dans les poches des hommes qui choisissent de frapper, de battre à mort leurs propres citoyens parce qu'ils sont homosexuels ou accusés d'adultère", écrit-il.
Reste à convaincre les plus riches d'aller ailleurs...
Thomas Montet