Réactualisation : Après son arrestation très médiatisée à Washington, George Clooney a pu être relâché quelques heures plus tard, moyennant le paiement de 100 dollars. Il a tenu à s'exprimer devant la presse, pour alerter le monde, une nouvelle fois, sur la situation au Soudan, qu'il juge inacceptable. L'acteur a également déclaré qu'il avait été humilié en étant arrêté mais a salué le courage de son père, qui était à ses côtés. Toutes les photos de l'événement, à découvrir ci-dessus.
Le 16 mars, nous écrivions : Rien ne stoppe le militant George Clooney ! Après s'être exprimé au Sénat sur la situation catastrophique du Soudan, l'acteur a été arrêté à Washington alors qu'il manifestait devant l'ambassade du Soudan pour mettre en lumière les crimes de guerre commis selon lui par Khartoum dans le sud du pays, comme l'explique l'AFP.
Le compagnon de la belle Stacy Keibler s'est adressé aux nombreux médias venus couvrir cette manifestation et a demandé au gouvernement du Soudan d'autoriser la communauté internationale à envoyer une aide humanitaire, "avant que cela ne devienne la pire crise humanitaire à la surface du globe". La semaine dernière, le comédien était encore sur le terrain au Soudan où il est allé au contact des populations locales.
De retour à New York pour une conférence de réflexion sur la politique étrangère lors du Council on Foreign Relations, l'acteur avait d'ailleurs raconté son périple. En compagnie du militant John Prendergast, l'acteur a frôlé la mort... Alors qu'ils marchaient vers les civils, les deux compères ont été sommés de se mettre à l'abri. Et pendant que, sans se presser, ils allaient se protéger, une explosion a eu lieu : "C'était une roquette et ça a fait boum. Nous voulions aller dans cette zone et nous y avons été, mais nous ne nous attendions pas à des roquettes."
George Clooney a été menotté et emmené au poste de police en compagnie de plusieurs membres de la Chambre des représentants et des militants associatifs, ainsi que son père Nick présent lors de la manifestation.
Selon le DailyMail, avant d'être arrêtés, les militants ont été prévenus à trois reprises par la police qu'il ne fallait pas franchir une barrière marquée par la police.