Elle est le mannequin le plus riche au monde. À 35 ans, Gisele Bündchen peut se targuer d'avoir l'une des carrières les plus réussies et les plus enviées de l'industrie fashion. Comme le rapporte le magazine Forbes, ses finances se portent effectivement à merveille. Si la star brésilienne a décidé l'année dernière de se retirer des podiums, elle continue de toucher le gros lot grâce à ses multiples contrats avec les géants de la mode. Elle est notamment à la tête de sa propre ligne de lingerie et de sandales (Ipanema), mais elle est également l'égérie des maisons Chanel, Esprit, H&M, en plus d'avoir participé aux multiples campagnes des griffes Versace et Givenchy.
Avec des revenus estimés à près de 45 millions de dollars par année, l'épouse de Tom Brady s'est bâti un bel empire qui lui permet de mettre toute sa famille à l'abri du besoin pendant au moins plusieurs générations. Et si elle profite aujourd'hui pleinement de ce succès, la star affirme toutefois qu'elle n'a pas toujours été appréciée à sa juste valeur et que ses débuts dans le mannequinat n'ont pas été de tout repos. Dans un entretien accordé samedi au New York Times, Gisele Bündchen a ainsi évoqué certains souvenirs d'enfance, lorsqu'elle était encore scolarisée au Brésil. "Bien avant que je démarre ma carrière, j'avais l'habitude d'être harcelée car j'ai toujours été grande, maigre et que je ne passais pas inaperçue", a-t-elle déclaré.
Lorsqu'elle était adolescente, la mère de Benjamin (6 ans) et Vivian (3 ans) mesurait déjà sa taille actuelle, 1,80 m. Un atout considérable pour percer dans le milieu de la mode, bien qu'elle ait été aussi largement critiquée sur d'autres parties de son corps. "À mes débuts, tout le monde me disait : 'Tes yeux sont trop petits, ton nez est trop gros, tu ne pourras jamais faire la couverture d'un magazine.' Mais vous savez quoi ? Le gros nez allait avec une grosse personnalité", a-t-elle ajouté. Même le photographe Mario Testino, qui est pourtant connu pour avoir toujours soutenu Gisele Bündchen au cours de son impressionnante carrière, n'a pas toujours cru à "100%" au potentiel de la jeune femme. "Il n'était pas sûr d'elle. Le nez de Gisele le faisait douter", a concédé Angela Missoni, la directrice artistique de la maison du même nom.
S.L.