Comédie musicale centrée sur LE monument dont tout le monde parle en ce début de mois de décembre 2024, Notre-Dame de Paris ne cesse de faire briller la cathédrale parisienne aux quatre coins de la planète (représentations dans plus de vingt pays, dans huit langues différentes). Invités dans La Tribune du dimanche à évoquer ce succès et la réouverture du monument historique après de lourds travaux, le parolier Luc Plamondon et le compositeur Richard Cocciante l’ont avoué à demi-mot : ils n’étaient pas conviés aux cérémonies du 7 décembre 2024, au milieu des pompiers, charpentiers, politiques et autres artistes ayant aidé de près ou de loin au rayonnement de Notre-Dame à travers le monde…
Lorsque le journaliste de l’hebdomadaire constate qu’ils n’étaient pas invités à la réouverture de Notre-Dame, Richard Cocciante rétorque : "Que dire ? pour moi, l’important est que cette dame qui a surmonté des siècles entre guerres et révolutions nous a prouvé que ce n’est pas un incendie qui l’empêchera de rester debout." Une jolie façon de confirmer l’information sans pointer du doigt les organisateurs des cérémonies tout en saluant avec élégance la force du bâtiment au centre de sa comédie musicale.
Même neutralité du coté de Luc Plamondon qui emboite le pas de son ami en ajoutant : "Tu as complètement raison. L’essentiel est de la découvrir encore plus belle."
Une remarque parue toute en sobriété alors qu'il auraient pu s'offusquer. Samedi 7 décembre, en prime time sur France Télévision, juste après la messe inaugurale, était organisé dans Notre-Dame un grand concert mêlant variété (Clara Luciani, Vianney, Pharrell Williams…) et musique classique (Lang Lang, Pretty Yende, Khatia Buniatishvili…). Spectacle qui s’ouvrait par un medley interprété par un certain Garou. Trois titres mêlés : Le temps des cathédrales, Les cloches et Belle…. Trois tubes tirés de… la comédie musicale Notre-Dame de Paris signée Luc Plamondon et Richard Cocciante.