Un accord a récemment été signé par le CSA, les patrons de presse et Nadine Morano (secrétaire d'État à la famille). Le but ? Améliorer l'image de la femme dans les médias, qui sont pour l'instant cantonnées à des rôles peu valorisants... Un accord un peu tardif puisque Hollywood a déjà pris les devants en mettant des femmes en héroïnes de ses séries.
Il faut dire que, comme le souligne Libération de ce 18 octobre, les femmes sont montées au créneau : l'actrice Geena Davis a ainsi créé l'Institut de recherche sur les genres dans les médias, basé à Los Angeles. De quoi vérifier que la parité est respectée...
Mais pour certains programmes, pas besoin d'un institut. Dans certaines séries, ce sont les femmes qui prennent les devants : Geena Davis (Présidente dans Commander in Chief) ; Glenn Close dans Damages ; Teri Hatcher, Eva Longoria et leurs copines dans Desperate Housewives ; Kathryn Morris dans Cold Case ; Toni Collette dans United States of Tara ; America Ferrera dans Ugly Betty ou bien sûr les héroïnes de Sex & the city...
Les filles prennent le pouvoir avec des rôles plus intéressants, complexes et enclins à une évolution. Et même quand les séries concernent des mâles, les femmes sont nettement mises en avant : Robin Tunney est complémentaire au héros de The Mentalist, Emily Deschanel est aussi importante que David Boreanaz dans Bones, Mariska Hargitay est complémentaire à Christopher Meloni dans New York USV.
Et même les fictions françaises s'y mettent : Victoire Bonnot sur M6 (avec Valérie Damidot) ou encore Maison Close sur canal +.
Le girl power est en marche...