La séparation de Halle Berry de celui qu'elle a épousé au mois de juillet 2013, Olivier Martinez, continue de réveiller tout le passé sentimental de l'ancienne James Bond Girl. D'autres ex, David Justice en première ligne, ont pris la parole pour s'en prendre à l'actrice de 49 ans. Pour la première fois depuis l'annonce de sa rupture avec l'acteur français, elle s'exprime.
"Je vais bien, vraiment. Je continue d'avancer et je suis très contente d'être là", explique la star au micro de l'émission Extra, alors qu'elle assiste à l'événement caritatif organisé par Jenesse Center le 5 novembre, une association qui lutte contre la violence domestique. "Quand vous affrontez des épreuves dans la vie, se concentrer sur les autres est toujours un bon remède à toutes les situations." Interrogée sur ce que ressentent ses enfants, Nahla, 7 ans, née de son union avec Gabriel Aubry, et Maceo, 1 an, qu'elle a eu avec Olivier Martinez, Halle Berry est sereine : "Vous devriez venir chez moi ! Maceo n'a pas fêté Halloween parce qu'il avait la varicelle, tandis que Nahla était déguisée en pom-pom girl zombie, on a vraiment passé un bon moment. J'étais en pirate et elle me disait : 'Tu es une pirate sexy, maman.' Et je lui ai demandé : 'Tu sais ce que c'est, une pirate sexy ?'"
Malgré le battage médiatique autour d'elle en raison de son divorce, Halle Berry a tenu à assister à ce gala pour livrer son témoignage sur le sujet douloureux des violences conjugales et domestiques : "J'ai vu ma mère se faire battre pendant des années et j'avais l'impression de ne rien pouvoir faire. C'est ce qui me rapproche de l'organisation Jenesse. Je comprends, je sais. J'ai l'impression d'avoir quelque chose qui peut aider ces femmes. J'ai l'air calme, mais je continue de lutter. En aidant les autres, je m'aide moi-même." Elle a également souligné la difficulté de lever des fonds pour cette cause : "Elle attire moins de compassion que d'autres, comme les enfants maltraités, ou les maladies. (...) Les gens se disent, 'mais pourquoi les femmes battues ne s'en vont-elles pas ? C'est ridicule !'" Mais Halle Berry explique que ces femmes victimes de violence s'avèrent souvent être des dépendantes affectives et n'ont jamais appris à gérer cela. Elles se dévalorisent car elles n'ont pas reçu suffisamment d'amour dans leur enfance.
La violence, c'est un sujet qui a refait surface pour Halle Berry dans la presse depuis sa séparation, en raison des déclarations de deux de ses ex, en particulier David Justice (son mari de 1992 à 1997). Elle n'a jamais déclaré que l'entraîneur de baseball l'avait battue, mais la rumeur s'était répandue dans les médias pendant des années. Il a profité des projecteurs braqués sur l'actrice pour publier une série de tweets, désormais effacés, disant qu'il en avait assez d'être accusé de tels agissements.
Le 3 novembre, celui qui se sent vraisemblablement un peu coupable d'avoir profité du tourbillon médiatique pour attaquer son ex a posté de nouveaux messages : "Je remercie Halle d'avoir réfuté toutes ces rumeurs du passé [elle n'a toutefois jamais parlé de lui encore, NDLR], selon lesquelles j'aurais abusé d'elle physiquement. (...) Vous pouvez dire ce que vous voulez de moi, je suis loin d'être parfait, mais ne dites pas que j'ai frappé Halle. (...) Mon intention n'était pas d'attaquer Halle mais de laver mon nom", souligne ainsi ce père de trois enfants. Il avait, lors de ses premiers posts sur Twitter visant Halle Berry, mentionné les autres ex de l'actrice, Eric Benét (ce dernier s'était joyeusement rallié à David Justice) et Gabriel Aubry, prévenant Olivier Martinez qu'il allait, lui aussi, être la "victime" de la star américaine.