S'il y a un règlement de comptes auquel on ne s'attendait pas, c'est bien celui-ci. Une semaine après l'annonce forcément médiatisée du divorce de Halle Berry et Olivier Martinez, un ex – et non des moindres – de la star américaine s'est servi de Twitter pour s'en prendre publiquement à celle qui a partagé sa vie pendant quelques années. Il s'agit de celui qui fut son mari de 1992 à 1997 : le joueur de baseball David Justice. La fin de leur histoire avait fait à l'époque les choux gras de la presse tabloïd, laquelle avançait que Justice avait été violent à l'encontre de la future star de Meurs un autre jour et X-Men.
À l'heure actuelle sur Twitter, on ne voit plus que les messages où David Justice affirme n'avoir jamais battu Halle Berry, battant encore en brèche ces ragots que la presse continue de véhiculer à tort. L'ex-joueur américain s'en conforte même en affirmant que la première intéressée n'a jamais dit avoir été victime de ses coups. "J'ai trois enfants et une femme depuis 15 ans. C'était important que mes gamins sachent que je n'ai jamais fait cela [...] Dites ce que vous voulez sur moi, je suis loin d'être parfait, mais ne dites surtout pas que j'ai frappé Halle. Ma mère ne m'a pas élevé de la sorte", écrit celui qui évolue aujourd'hui comme entraîneur.
En revanche, l'homme a effacé d'autres messages bien plus virulents, où il insinue très clairement que s'il y a un homme qui s'est montré violent avec Halle Berry, c'est l'acteur Wesley Snipes. "Lorsqu'elle a évoqué pour la première fois le fait qu'elle a été au coeur de relations violentes, elle n'avait pas dit le nom du 'fameux' ancien petit ami (WS), a écrit d'abord David Justice. C'était un ancien boyfriend hollywoodien (WS) dont elle m'a parlé."
En effet, l'histoire est peu connue du grand public, mais le turbulent Wesley Snipes a effectivement fréquenté pendant quelques mois Halle Berry, entre 1991 et 1992, alors que la jeune femme était au tout début de sa carrière. Une brève romance mêlée effectivement de violence, soutiennent certains médias, qui se réfèrent notamment à cette oreille meurtrie (l'actrice avait été frappée si violemment qu'elle avait alors perdu 80 % de sa capacité d'audition à l'oreille gauche), mais Halle Berry n'en parlera jamais. En revanche, après l'échec de son premier mariage avec David Justice, un "douloureux chapitre" de sa vie, elle dira que le champion l'avait "détruite". "J'avais l'impression de marcher sur des oeufs avec elle. Tout ce que je faisais était mal", avait confié de son côté Justice, juste après leur séparation en 1996.
Sauf que David Justice ne s'arrête pas là. Dans d'autres messages, il dénonce le fait que la star américaine a tout faire pour "détruire [son] image" de sportif blanc comme neige, avec la complicité d'une équipe de communicants chargée de l'accabler. "Cela devait être de ma faute", commente-t-il sarcastiquement. Pour David Justice, son ex-femme reproduit le même schéma avec chacun de ses hommes. "Moi, Eric (Benet), Gabriel (Aubry) et Olivier (Martinez), nous étions tous des 'chevaliers blancs', jusqu'à ce que cela se termine... Ensuite, nous sommes tous devenus les pires types au monde", écrit sans fard l'intéressé. Seuls les hommes qui ont vécu avec Halle connaissent la réalité."
Et de conclure, là aussi avec un tweet finalement effacé, en mettant en garde Olivier Martinez, dont le comportement impulsif aurait pesé dans son divorce avec Halle Berry : "Attends un peu Olivier, ça va venir. Elle insinue que sa fille n'est pas en sécurité avec Gabriel. Ouvre les yeux et demande-toi pourquoi." Des allusions on ne peut plus évidentes à la bataille judiciaire qui oppose depuis quelques années la star à son ex le top québécois Gabriel Aubry, papa de sa fille Nahla.
Si Halle Berry ou Gabriel Aubry n'ont pas réagi, Eric Benet, second mari d'Halle Berry, qui a partagé sa vie de 2001 à 2005, a contribué d'une phrase loin d'être anodine : "Mon pote David Justice tweete beaucoup de vérités ce matin." Ce qui a valu au musicien et chanteur une pluie de réactions, souvent à son détriment, l'intéressé étant accusé de l'avoir trompée et de surfer sur les déclarations de Justice pour clasher en public son ex.