Depuis de longs mois, Ingrid Chauvin se bat pour adopter. Avec son mari Thierry Peythieu, elle espère accueillir un petit frère ou une petite soeur pour son fils, le petit Tom (3 ans). Mais le temps file et toujours pas d'avancée à l'horizon : le couple perdra son agrément en novembre prochain. Auprès de nos confrères du magazine Télé Poche, l'actrice de 45 ans se livre.
Si elle y croyait dur comme fer lorsqu'elle a entamé les démarches d'adoption, Ingrid Chauvin déchante aujourd'hui. "On est à quatre mois du terme de notre agrément, donc... Il est peut-être temps de commencer un travail de 'deuil'", lance-t-elle. Et lorsqu'elle évoque l'idée d'accepter cette vie à trois, sans deuxième bébé à la maison, l'actrice de Demain nous appartient (TF1) ne parle pas que de son couple. Ce deuil concerne son mari et elle, mais aussi leur fils Tom, "car on lui en parle beaucoup", explique-t-elle. Et d'ajouter : "Il n'y a pas qu'un couple dans cette histoire, il y a aussi un petit garçon qu'il faut préserver."
Désormais, Ingrid Chauvin ne s'attend plus à rien et laisse le temps faire les choses. "Si un jour, une merveilleuse nouvelle arrive, on sera les plus heureux. Mais si ça n'arrive pas, je veux penser aux autres", confie-t-elle. La jeune femme souhaite alors changer la loi, qui dispose que dès lors qu'un parent se manifeste, l'enfant ne peut être adopté. "On sait très bien que la grande majorité de ces enfants ne revoient jamais leurs parents. Vivre dans un foyer, aussi bien soit-il, ce n'est pas une vie ! J'ai rencontré ces enfants, c'est pour ça que j'ai envie de les sauver. Souvent, les gens sont choqués lorsque j'emploie le mot 'sauver'. Pourtant, il s'agit vraiment de cela...", assure-t-elle.
Rappelons qu'en juin dernier, la comédienne racontait son parcours d'adoption compliqué dans un documentaire diffusé sur TF1. À ce moment-là déjà, Ingrid Chauvin savait que les chances de voir sa demande aboutir restaient minces. "Il y a 13 000 parents qui ont l'agrément, et seulement 1200 enfants qui sont adoptés chaque année", rappelait-elle à nos confrères de Gala à la même époque, évoquant un "sentiment de frustration".
Une interview à retrouver en intégralité dans le magazine Télé Poche, actuellement en kiosque.