Jacques Audiard vous dévoile ses goûts singuliers en matière de cinéma...

Après vous avoir proposé la scène préférée de Claude Lelouch, puis la séquence favorite d'Alexandre Aja, c'est au tour du plus grand cinéaste français de sa génération - Jacques Audiard - de s'y coller !

Mais loin de "taper" dans le patrimoine du septième art et de citer un chef-d'oeuvre reconnu de tous, le réalisateur français a décidé d'évoquer sa scène préférée d'un film sorti ces derniers mois, en l'occurence le final de Morse (voir la bande-annonce ci-dessus), magnifique thriller suédois sorti en 2009.

L'histoire ? Oskar est un adolescent fragile et marginal, totalement livré à lui-même et martyrisé par les garçons de sa classe. Pour tromper son ennui, il se réfugie au fond de la cour enneigée de son immeuble, et imagine des scènes de vengeance. Quand la jeune Eli s'installe avec son père sur le même pallier que lui, Oskar trouve enfin quelqu'un avec qui se lier d'amitié. Ne sortant que la nuit, et en t-shirt malgré le froid glacial, la jeune fille ne manque pas de l'intriguer... et son arrivée dans cette banlieue de Stockholm coïncide avec une série de morts sanglantes et de disparitions mystérieuses.
Il n'en faut pas plus à Oskar pour comprendre : Eli est un vampire. Leur complicité n'en pâtira pas, au contraire...

Un film puissant pour un dénouement extrêmement fort, pour lequel le grand Jacques Audiard nous confie son ressenti dans la vidéo ci-dessus.

Jacques Audiard, 58 ans, est le fils du mythique Michel Audiard. Il a écrit et réalisé cinq longs métrages : Regarde les hommes tomber (1994), Un héros très discret (Prix du scénario à Cannes 1996), Sur mes lèvres (2001), De battre mon coeur s'est arrêté (César du meilleur film et du meilleur réalisateur en 2004), et Un prophète (Grand Prix à Cannes en 2009, et César du meilleur film et du meilleur réalisateur en 2010).

A.I.