Cette nouvelle risque de décevoir de nombreux fidèles de la matinale de France Inter. Ce lundi 28 avril, Télérama annonce que Claude Askolovitch vit sa dernière saison au sein de la première radio de France.
Il a en effet prévu de faire ses adieux au mois de juillet prochain et proposera alors ses dernières chroniques à 6h15 dans le 5/7 de Mathilde Munos, et à 8h47 dans le 7/10 présenté par Nicolas Demorand, Léa Salamé et Sonia Devillers. Des interventions qu'il effectuait depuis 2017. Et c'est dans les colonnes de Libération qu'il a confirmé lui-même cette information, en expliquant les raisons.
"J'ai 62 ans. Depuis 8 ans, je me lève 5 jours par semaine à 2 heures du matin, et ce dix mois par an. Je dors trois à quatre heures par nuit. J’ai pris cher, j’ai tenu le choc, mais il faut savoir être raisonnable", a confié celui qui a traversé des épreuves familiales très difficiles. Et d'ajouter : "C’est la seule raison qui m’a poussée à arrêter. Si j'avais dix ans de moins, je continuerais, car il n'y a rien de plus beau qu'une matinale radio". Mais aujourd'hui, Claude Askolovitch ne souhaite prendre aucun "risque pour sa santé même si ça va atrocement [lui] manquer".
Selon nos confrères, le journaliste pourrait toutefois bien "garder une attache avec France Inter" sans que l'on sache encore sous quelle forme. Son départ apparaît quoi qu'il en soit à coup sûr comme une grande perte pour France Inter et pour sa directrice Adèle Van Reeth. "Claude a réinventé la revue de presse, avec son ton, sa chorégraphie. Il l'a convertie en exercice de style. Beaucoup d’auditeurs l’écoutent parce que c’est lui. Et certains le regardent en vidéo pour sa gestuelle !", a-t-elle rappelé pour Télérama.
Actuellement, cette dernière "se laisse du temps" avant de réfléchir à son remplaçant.