Dans une nouvelle interview accordée à Konbini, le 13 octobre 2019, Jamel Debbouze est revenu sur l'accident qui lui a coûté sa main droite, à 14 ans. L'occasion pour l'humoriste de confier ce qui lui a permis d'avancer et ce, dès le lendemain du drame, alors qu'il était encore l'hôpital.
"Le déni, tout simplement. La seule manière pour moi de passer outre cet accident, c'est de me dire qu'il n'existe pas, a-t-il affirmé. Il existe évidemment, c'est là, mais je le mets dans ma poche et j'avance." Le comédien de 44 ans a également raconté une surprenante anecdote qui illustre sa détermination, alors qu'il n'était qu'un adolescent : "Le jour où on m'a appris que je ne bougerai plus le bras, j'ai tout de suite demandé au docteur s'il pouvait me prêter son stylo pour écrire de la gauche. Ça a été un réflexe immédiat. Parce que pas de temps à perdre. Et je me suis mis à danser tout de suite."
Le mari de Mélissa Theuriau ajoute alors : "C'est une manière de nier que j'étais freiné ou diminué, ou que je ne pouvais pas faire comme les autres, c'était impensable. Impensable de ne pas arriver à mes fins, c'est-à-dire vivre comme je l'entendais. Rire, faire rire." Selon Jamel Debbouze, cette force de caractère vient simplement de l'amour et du soutien de ses parents.
Ce n'est pas la première fois que le père de Léon et Lila (10 et 8 ans) évoque cet accident, survenu à la gare de Trappes en 1990. Déjà dans l'émission Au Tableau ! diffusée en février 2018, il avait raconté : "J'ai fait une bêtise, j'ai pas écouté mes parents (...). Je suis sorti tard alors que je n'aurais pas dû sortir tard. Je me suis retrouvé sur un quai d'une gare. Je voulais gagner un peu de temps, j'ai vu le bus passer et je ne voulais pas le rater. Et j'ai traversé les rails sans regarder, en pleine nuit (...). Parfois, ça me fait mal. Mais j'ai des exercices, je fais du sport, j'ai la chance de monter sur scène et j'ai plein d'exutoires qui font que, même si parfois j'ai mal, je passe au-dessus."