
Humoriste et acteur incontournable du paysage français, Jamel Debbouze est aussi un père très investi dans la vie de ses enfants. Avec son épouse, la journaliste et animatrice Mélissa Theuriau, il forme une famille soudée et discrète, protégeant autant que possible leur intimité. Leur fils aîné, Léon, né en 2008, grandit sous le regard bienveillant d’un père qui veille à transmettre des valeurs essentielles tout en cultivant un lien fort avec lui. Très attaché à la cellule familiale, Jamel Debbouze met un point d’honneur à être un père présent et impliqué dans l’éducation de ses enfants. Malgré son emploi du temps chargé, il tient à consacrer du temps de qualité à Léon et à sa sœur Lila, née en 2011. L’humoriste, qui a lui-même grandi dans une famille nombreuse en banlieue parisienne, accorde une grande importance aux valeurs d’entraide et de respect. Dans ses interviews, il évoque régulièrement son rôle de père avec humour et sincérité.
Conscient du privilège de ses enfants d’avoir grandi dans un environnement plus aisé que le sien, il s’efforce de leur inculquer le sens de l’effort et du mérite. Interviewé par nos consoeurs de Version Femina à l’occasion de la sortie du film baptisé Mercato, le 19 février prochain, il s’est quelque peu livré sur son aîné. Le pitch de ce long-métrage de Tristan Séguéla ? "Mercato nous plonge dans les coulisses du football d’aujourd’hui, industrie planétaire où les intérêts se chiffrent en milliards. Driss, agent de joueurs, a sept jours pour sauver sa peau avant la fin du mercato…". "Avant d'exister, ce film faisait partie des projets fantasmagoriques qui s’effacent et réapparaissent au détour d'une rencontre. L'univers du football ma toujours fasciné", a-t-il confié au magazine. Puis de parler de Léon, passionné, lui aussi, de football et qui a d’ailleurs signé au PSG. "Léon a commencé très tard, puisqu'il s'y est mis à 12 ans. Etant né à Paris, il na pas grandi avec un terrain en bas de chez lui, comme moi lorsque je vivais à Trappes et que l'on passait 23 heures sur 24 à taper dans le ballon", a-t-il commencé par expliquer.

Puis de reprendre : "Footballeur professionnel est l'un des métiers les plus difficiles au monde, et les chances d'y parvenir sont très minces, mais je suis très touché par l'acharnement de Léon. Il va au stade qu'il vente, qu'il pleuve ou qu'il neige, qu'il soit ou non sur la feuille de match et quelle que soit la manière dont on le traite dans le vestiaire, car les gosses sont sans pitié entre eux". Pour le mari de Mélissa Theuriau, "le foot lui apporte des valeurs que je ne pourrais pas lui inculquer, car ça me ferait trop de peine de le bousculer à ce point". "Je suis ravi qu'il me traîne sur les terrains tous les dimanches, même si mon plaisir aurait été le même s'il avait voulu être astronaute ou ébéniste", a assuré le papa de deux enfants.
Si sa relation avec son garçon l’a inspiré pour Mercato ? "L’inversion des rôles, cela existe parfois entre Léon et moi. Mon fils n'hésite pas à me reprendre si je fais des fautes de français, il est plus technique que moi sur plein de sujets. Et quand je me trompe, il me le dit sans vergogne - chose que je n'aurais jamais pu faire avec mon père", a reconnu l’humoriste. Et de conclure face à nos consœurs avec humilité : "Dans ce cas, j'essaye de rester digne et je lui demande de nouer ses lacets avant de me reprendre, mais ensuite je ne fais plus la faute".