En mai 2018, Jean-Luc Roméro annonçait la mort soudaine de son mari Christophe Michel, alors âgé de seulement 31 ans. S'il a longtemps tenu secrète la cause de son décès, il a fini par révéler que le jeune homme avait succombé à une overdose (GBL et alcool) après un plan sexuel chemsex avec un autre homme. L'homme politique est toujours en deuil et vient de donner quelques touchants détails sur ce qu'il s'est passé après les obsèques de son époux.
Jean-Luc Roméro (63 ans) était récemment en voyage en Thaïlande et, à cette occasion, il a pu rendre un vibrant hommage à son défunt mari Christophe. Sur ses réseaux sociaux, il a posté une photo d'un espace vert à Bangkok et a fait une révélation : "C'est ici, au Lumphini Park, à Bangkok, que repose, au pied de ce banc, une partie des cendres de Chris qui ont été symboliquement dispersées dans plusieurs continents à des endroits qu'il affectionnait particulièrement. Ne l'oubliez pas. #PlusVivantQueJamais !", écrit l'adjoint à la mairie de Paris. Jean-Luc Roméro avait donc comme mission de parcourir le globe pour disperser les cendres de son jeune mari. A-t-il réussi à le faire pendant ces quatre années écoulées, la pandémie de Covid-19 étant passée par là ?
Jean-Luc Roméro, militant de longue date de la lutte contre le Sida ainsi que du droit à mourir dans la dignité, est aujourd'hui également engagé contre le chemsex. Avec la mairie de Paris, il a souhaité travailler à une campagne de prévention et d'information. "Avant son décès, je connaissais bien sûr le phénomène, mais je n'avais pas réalisé son ampleur (...) C'est une pratique extrêmement addictive, car elle nourrit deux dépendances : celle au sexe et celle aux drogues (...) Je pense qu'il faut exclure l'axe de la moralisation, car on sait que cela ne fonctionne pas", a-t-il expliqué au site Pourquoi docteur. Jean-Luc Roméro, qui a assuré avoir découvert "le jour de sa mort" que son mari pratiquait le sexe sous drogues, avait aussi comme ambition de faire en sorte que le triste décès de Christophe Michel ne soit pas vain. "Je voulais aussi qu'il ne soit pas mort pour rien", dit-il.