Il y a un peu plus d'un mois, Jean-Pierre Castaldi a sorti son autobiographie Aux hasards de ma vie (Éditions du Cherche Midi), qui évoque les hauts et les bas de sa vie personnelle et de sa vie professionnelle. Un livre qui est l'occasion d'évoquer cette famille célèbre à laquelle il appartient et de régler notamment ses comptes avec feu Yves Montand.
Convié à parler de son ouvrage dans l'émission matinale de MFM Radio, Jean-Pierre Castaldi a répondu aux questions de Laurent Argelier avec sa sincérité incontournable : l'occasion de parler de ses "bas", que les journalistes éludent trop souvent d'après lui. C'est avec assurance qu'il raconte ses périodes de chômage, au cours desquelles il a été obligé, comme n'importe qui, d'aller au Pôle Emploi. Un lieu où il a vu d'autres talentueux acteurs comme Anny Duperey ou encore Bernard Giraudeau. Être une célébrité n'empêche pas de se plier aux règles administratives françaises...
L'acteur de théâtre raconte également la difficulté de son fils Giovanni à se faire une place en tant que chroniqueur chez Eurosport (un essai de trois mois a été effectué mais n'a pas été jugé concluant), une difficulté renforcée en étant "fils de" et surtout "frère de".
Concernant son autre médiatique fiston, Benjamin Castaldi, animateur incontournable de real TV, Jean-Pierre ose : "J'aimerais bien qu'il [fasse autre chose que la télé-réalité]. C'est pas facile à TF1, probablement. Il faisait une émission de radio il y a quelques années où il était brillant [sur Europe 1, il y a onze ans, NDLR], les gens adoraient ses interviews et je pense qu'il est capable de faire bien d'autres choses, ça j'en suis sûr. Et peut-être bien mieux."
Benji l'animateur-producteur, largement évoqué en cette période anniversaire de la télé-réalité (Benjamin Castaldi a présenté la première télé-réalité française, Loft Story, en 2001, et en présente encore aujourd'hui), doit-il se tourner vers autre chose pour faire la fierté de Papa ?