Jean-Pierre Castaldi n’est pas du genre à utiliser la langue de bois. Invité de Chez Jordan de Luxe ce lundi matin sur C8, l’acteur de 80 ans n’hésite pas à dire qu’il a bien gagné sa vie, lui qui a fait beaucoup de choses au cours de sa riche carrière. Comédien de théâtre reconnu, le natif de Grenoble (Isère) a également joué pour la télévision, le cinéma et il a également été animateur, avec notamment un passage remarqué dans l’émission culte, Fort boyard. Lorsque l’animateur lui demande combien il a touché au maximum de sa carrière, le père de Benjamin Castaldi n’élude pas la question. “Beaucoup d’argent”, lâche-t-il, avant d’ajouter : “Beaucoup d’argent par rapport à monsieur-tout-le-monde, en oubliant jamais qu’on en rend 55% à l’État.”
Jean-Pierre Castaldi, honoré et bien entouré pour ses 80 ans en octobre dernier, n’a donc pas de tabou à parler de ses finances, mais lorsque l'animateur de Chez Jordan de Luxe lui demande s’il a déjà été millionnaire, l’acteur ne se cache pas. “Non”, rétorque-t-il et visiblement “encore moins” de nos jours, même si sa situation financière s’est arrangée. “Je n’ai plus de dettes”, affirmant qu’il a “tout réglé avant de partir”. S’il ne veut pas donner le montant de ses dettes, précisant que cela regarde uniquement “le trésor public”, il indique tout de même que la somme qu’il devait se trouvait entre 200 000 et 300 000 euros. “Dans ces eaux-là”, admet le comédien.
Si aujourd’hui il a réussi à effacer toutes les dettes qu’il avait, celui qui s’est fait retirer son permis sur la route lors du confinement, il a dû trouver une solution pour se remettre à flot. “On vend ce qu’on a. J’ai vendu ce que j’avais (...) J’ai vendu la Porsche, j’ai réduit la taille des motos, j’ai réduit le train de vie”, détaille Jean-Pierre Castaldi. Lorsque son interlocuteur évoque un train de vie proche des 10 000 à 15 000 euros mensuels, l’acteur nie en bloc : “Vous rêvez, 15 000 euros par mois, c’est trop, non, non… Vous n’aurez jamais la réponse, ça regarde le percepteur”.
Une mise au point qui a le mérite d’être franche de la part de Jean-Pierre Castaldi, qui a dû se séparer de pas mal de biens pour éviter la banqueroute.