Après deux mois de silence, Jeremstar a enfin décidé de s'exprimer sur le "JeremstarGate". Jérémy Gisclon, de son vrai nom, était l'invité de Quotidien (TMC) le 22 mars 2018.
"Juridiquement, rien n'a avancé, aucune convocation n'a été reçue, Jeremstar n'a fait l'objet d'aucune audition, poursuite ou mise en cause. Il n'a ni été entendu ni auditionné", a expliqué Maître Aude Weill-Raynal à Télé Star, avant de préciser que son client attendait le "moment opportun" pour s'exprimer. C'est chose faite dans l'émission de Yann Barthès.
Je décide de reprendre mon activité
Alors pourquoi Jeremstar a-t-il désiré parler aujourd'hui ? "Car il a fallu que je reprenne le cours de mon existence. J'ai été à la disposition de la justice pendant deux mois et je n'ai pas été convoqué, pas été en garde à vue ou vu en tant que témoin. Je décide donc de reprendre mon activité", a-t-il d'entrée déclaré avec assurance.
Celui qui pendant deux mois est sorti le visage caché sous une capuche afin de ne pas être reconnu dans la rue et n'a pas pris la parole pour ne rien ajouter à l'instruction ou que ses propos soient interprétés, estime être au coeur d'une affaire qui n'est pas la sienne : "Il n'y pas de JeremstarGate, s'il y avait un Gate c'est le CardonnaGate." Confirmant avoir assisté aux soirées de son complice qu'il fréquentait dans "un cadre festif et théâtral", l'homme de 31 ans a répété qu'il ne "s'est jamais rien passé" en sa présence et qu'il ne l'aurait de toute façon "pas toléré". Pour lui, ce qui lui arrive résulte "des dérives de balance ton porc", de la "dictature des réseaux sociaux" et des "conneries qui naissent sur Internet". "Je suis dégoûté des réseaux sociaux, lieu de non-droit où on peut bousiller la réputation de quelqu'un", a-t-il ajouté. Confirmant s'être "désolidarisé" de Pascal Cardonna, Jeremstar a poursuivi : "Un ami ne vous entraîne pas dans sa chute." Il a également réaffirmé que jamais sa notoriété n'a été utilisée pour que Cardonna rencontre des mineurs.
Je veux apporter autre chose à la jeunesse
Et quand le présentateur lui a demandé s'il avait des regrets, l'homme qui a fait son business sur les candidats de télé-réalité a fait savoir que ses interviews dans sa célèbre baignoire sont dorénavant terminées. Cette affaire, qui semble-t-il l'a transformé, lui a plutôt donné envie "d'apporter autre chose à la jeunesse". Il compte également les jours qui le séparent de Thierry Ardisson et de son retour dans Les Terriens du dimanche sur C8.
Hanouna m'a fait une crise de nerfs
Lui qui estime que toute cette histoire "n'est que du vent" a aussi eu un mot pour Cyril Hanouna, qui a fait savoir plus tôt qu'il apprécierait peu que Jeremstar s'exprime sur une autre chaîne que C8. "Il m'a fait une crise de nerfs", a précisé le chroniqueur, lequel a également assuré avoir eu l'accord du producteur de Salut les Terriens et de Thierry Ardisson pour se rendre dans Quotidien. Des propos confirmés quelques minutes plus tard par Cyril Hanouna dans Touche pas à mon poste. Mais l'animateur star de C8 a tout de même fait savoir que la carrière du principal intéressé sur sa chaîne était menacée.
Rappel des faits. Depuis le mois de janvier, Jeremstar est mêlé à une sordide affaire de moeurs. Son ami Pascal Cardonna alias Babybel, employé de France Bleu âgé d'une cinquantaine d'années, est visé par plusieurs plaintes pour harcèlement sexuel sur mineur, corruption de mineur et recours à la prostitution de mineurs. Un internaute l'a d'ailleurs accusé d'avoir eu des relations sexuelles avec des mineurs grâce à sa proximité avec l'ex-chroniqueur télé. Pascal Cardonna a saisi la justice à son tour et a déposé plainte pour "tentative de meurtre" auprès du procureur de la République à Nîmes, à la fin du mois de février et, plus tôt, pour "diffamation et atteinte à la vie privée". De son côté, Jeremstar avait porté plainte pour "atteinte à l'intimité de la vie privée" et une enquête avait été ouverte par le parquet de Paris.
Rappelons que Pascal Cardonna et Jeremstar restent présumés innocents des faits qui leur sont reprochés jusqu'à la clôture finale du dossier pénal.