Jérôme Butazzoni, 42 ans : L'ancien danseur de l'Opéra de Paris est mort noyé

Selon les informations du quotidien Midi Libre, l'ancien soliste au Ballet du Capitole de Toulouse est décédé ce week-end. Le danseur a trouvé la mort à 42 ans seulement, lors d'un dramatique accident d'hydrospeed (nage en eau vive), vendredi 21 août 2015. C'est dans les eaux tumultueuses de l'Aude, au niveau de la Pierre-Lys, que l'ancien danseur reconverti en professeur a perdu la vie après être tombé de sa bouée. Un de ses pieds s'est retrouvé coincé sous un rocher, le maintenant sous l'eau pendant plusieurs longues, trop longues minutes. Ses camarades ont immédiatement tenté de lui venir en aide, malheureusement en vain. Les services de secours n'ont pas réussi à le ranimer non plus, malgré une heure et demie d'intervention. Transporté par hélicoptère à l'hôpital de Perpignan, il y est mort pendant la nuit.

Formé dès l'âge de 13 ans et pendant quatre années au Conservatoire de Toulouse, Jérôme Buttazzoni y avait reçu le premier prix d'étude avant de poursuivre sa formation à l'Ecole nationale de l'Opéra de Paris, où il avait été admis haut la main. Un apprentissage studieux et réputé qui lui permet ensuite d'intégrer pendant près de 23 ans les plus prestigieuses compagnies de danse à travers le monde, à savoir les Ballets de Monte-Carlo, le Ballet Royal du Danemark, la Scala de Milan et bien sûr le Théâtre du Capitole de Toulouse, sa ville d'origine. "C'est là qu'après vingt-cinq ans, ma carrière a pris fin, en 2011", confiait-il aux journalistes de La Dépêche il y a deux ans.

Installé sur place depuis trois ans, le talentueux danseur avait décidé de lancer sa propre école de danse, le Buttazzoni Danse Studio, afin de partager sa grande expérience de la discipline. "Je me suis découvert l'envie de partager et transmettre mon expérience. J'ai donc monté mon propre studio", ajoutait-il lors de la même interview pour le journal local. Une initiative courageuse qui portait ses fruits et lui permettait de continuer à vivre de sa passion.

Coline Chavaroche