Le bras de fer entre Amber Heard et Johnny Depp continue. L'actrice a demandé au tribunal d'effectuer une évaluation de la santé mentale, un IME, de son ex-mari, lequel entend bien ne pas se laisser faire, rapporte le site américain The Blast.
Amber Heard pense que l'alcool et les stupéfiants ont eu une corrélation avec les abus qu'elle a subis. "Le rapport à la réalité de Johnny dépend de sa consommation d'alcool et de drogue, peut-on lire dans les documents juridiques. Tandis que la paranoïa de Johnny, ses idées délirantes et son agressivité augmentaient au fil de notre relation, ma prise de conscience de sa dépendance à la drogue augmentait également."
Les avocats de l'acteur de 21 Jump Street n'ont pas mis longtemps à riposter en alléguant que c'était une violation de la vie privée, l'état mental actuel de l'acteur n'ayant par ailleurs aucun lien avec ce qui aurait pu se passer entre les ex-époux par le passé. "Il s'agit d'une affaire de diffamation dans laquelle M. Depp proclame qu'il ne souffre pas de troubles ou de troubles mentaux. Ainsi, l'état de M. Depp n'est pas 'controversé' et il n'existe aucun motif valable pour faire un EMI à M. Depp", ont déclaré les avocats de Johnny Depp. Dans les documents consultés, l'avocat de Depp a tenu à préciser qu'il était "absurde de penser qu'un EMI éclaircirait maintenant l'état mental de M. Depp au moment du 'canular' [Johnny Deep accuse Amber Heard d'avoir "peint ses bleus" sur son visage, NDLR] de Mme Heard en 2016. Les actions Mme Heard vont dans le sens du victim blaming sous prétexte de santé mentale."
Johnny Deep a déjà déposé plainte contre Amber Heard et il lui réclame 50 millions de dollars de dédommagement pour diffamation.
Le 22 octobre 2019, un juge de l'État de Virginie avait ordonné à l'acteur de révéler le contenu de son dossier médical, en particulier sa consommation de drogue et d'alcool au moment des faits. Ce dossier devra être remis au plus tard le 15 novembre 2019.
Reste à savoir si la justice accédera à la demande d'Amber Heard dans cette affaire aussi épineuse que médiatisée.