Mort dans la nuit de mardi à mercredi 6 décembre 2017, Johnny Hallyday fera l'objet d'obsèques populaires et spectaculaires samedi 9 à Paris. Samedi, quelques jours avant son décès, il a reçu la visite de son ami et ancien producteur Jean-Claude Camus. Le rockeur était alors déjà très affaibli. Le jeudi précédent en revanche, lors d'un dîner avec sa bande, personne n'aurait imaginer le pire...
Ce 30 novembre, comme tous les jeudis soirs depuis que Johnny Hallyday était à Paris pour se soigner, il recevait dans sa résidence de Marnes-la-Coquettes ses amis avec lequel il avait fait un road trip entre la Nouvelle-Orléans et Los Angeles en septembre 2016. Autour du rockeur, le musicien Maxim Nucci (son complice musical depuis 2011 avec lequel il travaillait son nouvel album), son manager Seb Farran, le réalisateur Frédéric Rimbert, le réalisateur et photographe François Goethebeur et Fabrice le Ruyet (PDG de Sotheby's International Realty Paris), son épouse, l'incontournable productrice télé Anne Marcassus, le compositeur Pierre Billon qu'on ne présente plus, le photographe Dimitri Coste, l'homme d'affaires Philippe Fatien, et l'ami de toujours Claude Bouillon.
Invité sur le plateau de BFMTV, ce jeudi 7 décembre, Pierre Billon raconte cette dernière soirée : "On a dîné avec lui jeudi dernier, on a vu le film de nos souvenirs, le film qu'on a fait en traversant les Etats-Unis en moto. On était tous très soudés autour de ces images. Je pense que ce sont les dernières images que je vais garder de lui." Et d'ajouter : "On le voit beau et magnifique sur sa moto avec, derrière, les paysages qu'il adorait. On devait à nouveau dîner jeudi soir tous ensemble comme tous les jeudis. Aucun d'entre nous ne pensait qu'il partirait. On refusait d'y croire. Un refus complet. Je suis dévasté", révèle le compositeur qui a travaillé avec Johnny à partir des années 1980.
Pour ce road trip, Johnny Hallyday et ses amis ont emprunté la Nouvelle Route Dixie jusqu'à Los Angeles, soit dans le sens inverse des bikers du film culte Easy Riders (1969). Sur les réseaux sociaux du rockeur, les fans ont pu suivre son périple. Durant ces quelques semaines de grands espaces et de belles mécaniques, tout ce qu'aimait l'artiste, Johnny a profité comme jamais de sa liberté.