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Comme trente-cinq autres familles, celle de José Arthur porte plainte contre l'Université Paris-Descartes, qui aurait détenu le corps de l'homme de radio dans des conditions "indécentes". Le 11 février 2020, son fils David Arthur a raconté à "Paris Match" son parcours du combattant pour savoir ce qu'il est advenu de la dépouille de son père.
Un charnier au coeur de Paris. Des membres entassés les uns sur les autres, des souris qui grignotent des cadavres, des corps pourris qui grouillent de vers... L'Express révélait en novembre dernier l'enfer de ces corps "donnés à la science" récupérés par l'Université Paris-Descartes, détenus dans des conditions "indécentes". Placés dans les couloirs ou dans des chambres froides à 17°C, un quart des corps obtenus pendant 20 à 30 ans n'ont pas pu servir, car ils étaient pourris.
Face à ces révélations, trente-cinq familles ont décidé de déposer plainte contre l'université parisienne. Parmi elles se trouvent les familles de la comédienne Micheline Dax, mais aussi celle de José Arthur, créateur de l'émission Le Pop-Club, sur France Inter. Son fils David s'est confié à Paris Match, le 11 février 2020. "Le jour de ses 80 ans, mon père avait signé les papiers pour léguer son corps à la science. Il en parlait depuis des années. Il ne voulait pas être enterré, ça l'emmerdait de finir dans une boîte sous terre ou dans un colombarium. La vérité, c'est surtout qu'il voulait se faire tripoter une dernière fois, c'était sa marotte ! Il voulait servir à des étudiants. Il avait foi en la science et la recherche. Il pensait que donner son corps permettait aux futurs chirurgiens de se faire la main et, un jour, de soigner des malades, de sauver une vie", explique-t-il.
Je n'ai jamais été convié aux funérailles de mon père
"Mon père est mort d'un AVC aux urgences de l'hôpital Bichat, le 24 janvier 2015 [à 87 ans, NDLR] (...) Je vais voir le corps de mon père à la morgue pour lui dire au revoir une dernière fois. L'hôpital, à qui nous avions remis les papiers du don du corps, nous a assuré s'occuper de tout, ce sont eux qui ont contacté l'université. Et je n'ai plus eu de nouvelles", poursuit David Arthur. Un récit semblable en tous points à celui de la fille de Micheline Dax, qui dénonçait un manque cruel de transparence sur l'état du corps de sa mère.
"Quatre mois plus tard, je reçois un coup de fil de Paris-Descartes : le corps est prêt pour la restitution. On m'explique que la dernière compagne de mon père, avec laquelle il était pacsé, a demandé à le récupérer. Je n'étais pas au courant. Sidéré, je demande dans quel état il est, s'il est "complet" et s'il a servi. On me rétorque que l'on n'a pas à me dire ce genre de choses", poursuit le fils de José Arthur, qui dit avoir contacté le doyen et le président de l'université, sans pouvoir en savoir plus sur la dépouille de mon père. "Je demande où va la dépouille de mon père. On me dit que l'on n'a pas à me répondre. Le corps est parti et je n'ai jamais été convié aux funérailles de mon père", conclut-il. Plus que la vérité, David Arthur demande aujourd'hui qu'un procès se tienne.
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