Réactu : Jul a adressé ses excuses sur Facebook. "Desolé ma team pour ce qu'il cest passé. Je sait qui a des enfant et des parent qui me suive cest pas une bonne image pour tt le monde donc voila je tenez a mescusez ! #Japprenddemeserreurs (sic)", a-t-il publié tel quel.
Ce mardi matin, nous écrivions : Dimanche 22 octobre, Jul roulait à 160 km/h en direction de Marseille lorsqu'il a adressé des appels de phare à la voiture qui le devançait sur l'autoroute A50 mais ne roulait pas assez vite à son goût. Ce que le rappeur, en excès de vitesse, ignorait, c'est que dans ce véhicule qu'il pressait de lui laisser la voie libre se trouvait une patrouille de la BAC. Interpellé, Jul n'était pas seul mais accompagné d'un passager en possession d'une arme à feu de calibre 9 mm et d'une petite quantité de résine de cannabis.
Placé en garde à vue dans les locaux de la division Sud à Marseille, Jul a reconnu lors de son interrogatoire être sous l'emprise de cannabis au moment de son interpellation, substance qu'il avait consommée avant de prendre le volant. Le rappeur a par ailleurs affirmé ne rien savoir au sujet de l'arme à feu de son passager.
Alors que sa garde à vue aurait pu se poursuivre jusque 21h lundi 23 octobre, l'interprète de Ma jolie a été remis en liberté plus tôt dans la journée. L'artiste n'est pas tiré d'affaire pour autant puisque "l'enquête préliminaire se poursuit" sur "le volet de la possession de stupéfiants, la conduite sous stupéfiant ou le port d'une arme", a précisé à l'AFP une source policière.
Rappeur le plus écouté en 2016, récompensé d'une Victoire de la musique en février dernier, dans la catégorie Album de musiques urbaines pour My World, Jul n'en est pas à sa première affaire judiciaire. En mai dernier, celui qui se produire le 7 décembre prochain sur la scène de l'AccorArena de Paris avait été auditionné dans le cadre d'une enquête préliminaire pour propos injurieux et atteinte à la vie privée, après avoir cité nommément un fonctionnaire de police dans une de ses chansons.