Julie Depardieu© Abaca
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Fille du monstre sacré du cinéma français, Gérard Depardieu, Julie Depardieu possède comme lui une énergie communicative mêlée d'insouciance. Cependant, les choses ont quelque peu changé pour la comédienne aux trois César, à l'affiche de Possessions le 7 mars : elle est maman du petit Billy et attend son second enfant. Deux heureux événements qui riment avec le nom de son compagnon, Philippe Katerine. Elle se met sur le divan du magazine Psychologies pour faire le point.
Attention, Julie Depardieu est maman, mais elle reste cette fille pleine d'une spontanéité adolescente, précise la journaliste de Psychologies. L'actrice a donc beau avoir déménagé dans le 16e arrondissement, pas le plus déluré des arrondissements parisiens, elle précise que son appartement est "hyperdrôle", "c'est Au théâtre ce soir, on s'attend à voir Jacqueline Maillan surgir de derrière une porte".
Dans de précédentes interviews, elle avait fait part de sa volonté de ne pas devenir mère, estimant qu'il s'agissait d'un acte dingue. Sa rencontre avec l'artiste au moins aussi dingue qu'est Philippe Katerine change la donne : "C'est l'homme avec lequel j'ai senti que je pouvais avoir un enfant, commettre cet acte fou. [...] J'ai toujours eu besoin d'idéaliser l'autre, mais lui, c'est inédit : il colle à cet idéal. Il est très... fort." Elle encense son amoureux "qui sait" les choses : "Oui, je suis contente que mon fils ait ce père-là, cette référence. C'est un homme qui, sous ses dehors loufoques, est extrêmement calme, posé et réfléchi." Mais quand lui parle d'elle, c'est moins romantique : "Tu sais ce que j'aime chez toi ? C'est que tu n'as aucune conviction", dira Philippe Katerine dans des propos que sa compagne offre aux lecteurs de Psychologies.
Décrivant son couple comme "hypernormal", elle réalise qu'elle parvient aujourd'hui à faire tout ce qui jusque-là lui semblait impossible : vivre en couple, faire un enfant, cuisiner une blanquette. Sans oublier de rappeler combien elle était anxieuse durant sa grossesse : "Ça a été neuf mois d'angoisse, à me torturer l'esprit." Elle avait peur d'être trop dure et puis elle s'exclame : "Il y en a marre des examens de conscience et des moi, moi, moi ! J'ai autre chose à penser maintenant." Toutefois, elle précise : "Au début, d'ailleurs, ça m'emmerdait un peu de devoir bousculer mes habitudes. Et puis, en même temps, le matin, je vois mon fils, il sourit... Et je me dis : un jour, on a été comme ça, nous aussi..."
Un nouveau rôle pour une femme marquée par un père aussi star qu'absent : "Toute la journée, on me parlait d'un mec que je connaissais à peine. Gérard, Gérard, il n'y en avait que pour lui." Du comportement outrancier de son père, elle ressentira de la gêne : "Pourquoi ce type tellement génial était aussi... étrange ?" Elle s'amuse ensuite quand elle se souvient de la récente affaire urinaire de Gérard Depardieu : "Je vois Gérard en couverture de France-Soir. Je l'appelle. Il hurle : 'Ne m'en parle pas ! C'est n'importe quoi ! Je suis partout, dans la presse française, américaine ! Ils me gonflent tous avec ça !' Ben oui, mais pourquoi tu as fait pipi dans l'avion ?' Je ne pouvais pas faire autrement.' [Rires] Il est drôle..."
Le drame la frappe en octobre 2008 quand meurt son frère Guillaume Depardieu : "J'ai eu deux ans de perdition et de grosse dépression. Jusqu'en juin 2010, quand j'ai rencontré Philippe", à travers le film Je suis un no man's land. Peut-on considérer qu'il l'a sauvée ? "On peut dire ça... Philippe et cet enfant qui est venu presque tout de suite. Peut-être qu'en acceptant d'accueillir cet enfant, je savais que je ne pourrais plus m'égarer dans des pensées trop sombres et inutiles..." Ainsi Julie a donc construit son foyer, avec Philippe et Billy, dont le prénom a été validé par leur amie Arielle Dombasle.
Les mots de la fin seront joyeux, avec un touche un peu sombre : "Oui, plutôt, je me sens heureuse. Et c'est nouveau. Alors je me méfie..." Toujours sur ses gardes !
Retrouvez l'intégralité de l'entretien dans le magazine Psychologies du mois de mars 2012.
Attention, Julie Depardieu est maman, mais elle reste cette fille pleine d'une spontanéité adolescente, précise la journaliste de Psychologies. L'actrice a donc beau avoir déménagé dans le 16e arrondissement, pas le plus déluré des arrondissements parisiens, elle précise que son appartement est "hyperdrôle", "c'est Au théâtre ce soir, on s'attend à voir Jacqueline Maillan surgir de derrière une porte".
Dans de précédentes interviews, elle avait fait part de sa volonté de ne pas devenir mère, estimant qu'il s'agissait d'un acte dingue. Sa rencontre avec l'artiste au moins aussi dingue qu'est Philippe Katerine change la donne : "C'est l'homme avec lequel j'ai senti que je pouvais avoir un enfant, commettre cet acte fou. [...] J'ai toujours eu besoin d'idéaliser l'autre, mais lui, c'est inédit : il colle à cet idéal. Il est très... fort." Elle encense son amoureux "qui sait" les choses : "Oui, je suis contente que mon fils ait ce père-là, cette référence. C'est un homme qui, sous ses dehors loufoques, est extrêmement calme, posé et réfléchi." Mais quand lui parle d'elle, c'est moins romantique : "Tu sais ce que j'aime chez toi ? C'est que tu n'as aucune conviction", dira Philippe Katerine dans des propos que sa compagne offre aux lecteurs de Psychologies.
Décrivant son couple comme "hypernormal", elle réalise qu'elle parvient aujourd'hui à faire tout ce qui jusque-là lui semblait impossible : vivre en couple, faire un enfant, cuisiner une blanquette. Sans oublier de rappeler combien elle était anxieuse durant sa grossesse : "Ça a été neuf mois d'angoisse, à me torturer l'esprit." Elle avait peur d'être trop dure et puis elle s'exclame : "Il y en a marre des examens de conscience et des moi, moi, moi ! J'ai autre chose à penser maintenant." Toutefois, elle précise : "Au début, d'ailleurs, ça m'emmerdait un peu de devoir bousculer mes habitudes. Et puis, en même temps, le matin, je vois mon fils, il sourit... Et je me dis : un jour, on a été comme ça, nous aussi..."
Un nouveau rôle pour une femme marquée par un père aussi star qu'absent : "Toute la journée, on me parlait d'un mec que je connaissais à peine. Gérard, Gérard, il n'y en avait que pour lui." Du comportement outrancier de son père, elle ressentira de la gêne : "Pourquoi ce type tellement génial était aussi... étrange ?" Elle s'amuse ensuite quand elle se souvient de la récente affaire urinaire de Gérard Depardieu : "Je vois Gérard en couverture de France-Soir. Je l'appelle. Il hurle : 'Ne m'en parle pas ! C'est n'importe quoi ! Je suis partout, dans la presse française, américaine ! Ils me gonflent tous avec ça !' Ben oui, mais pourquoi tu as fait pipi dans l'avion ?' Je ne pouvais pas faire autrement.' [Rires] Il est drôle..."
Le drame la frappe en octobre 2008 quand meurt son frère Guillaume Depardieu : "J'ai eu deux ans de perdition et de grosse dépression. Jusqu'en juin 2010, quand j'ai rencontré Philippe", à travers le film Je suis un no man's land. Peut-on considérer qu'il l'a sauvée ? "On peut dire ça... Philippe et cet enfant qui est venu presque tout de suite. Peut-être qu'en acceptant d'accueillir cet enfant, je savais que je ne pourrais plus m'égarer dans des pensées trop sombres et inutiles..." Ainsi Julie a donc construit son foyer, avec Philippe et Billy, dont le prénom a été validé par leur amie Arielle Dombasle.
Les mots de la fin seront joyeux, avec un touche un peu sombre : "Oui, plutôt, je me sens heureuse. Et c'est nouveau. Alors je me méfie..." Toujours sur ses gardes !
Retrouvez l'intégralité de l'entretien dans le magazine Psychologies du mois de mars 2012.