Le 3 avril 2019, Julien Bert était attendu au Tribunal de Paris afin de comparaître pour détention, importation de drogue et association de malfaiteurs. Fin 2015, le candidat de télé-réalité que l'on peut actuellement suivre dans Les Marseillais Asian Tour (W9) a été interpellé par la brigade des stupéfiants alors qu'il rentrait chez lui car il était soupçonné d'être impliqué dans un "vaste trafic de drogue à l'international". Il était notamment accusé d'avoir servi de porte-valise à l'aéroport de Punta Cana en République dominicaine, en octobre 2014. Arrêté fin 2015 à Paris par la brigade des stupéfiants, il avait fait 96 heures de garde à vue et quelques jours de prison préventive. Après qu'il a été entendu, le procureur a requis deux ans de prison ferme.
Une décision qui "paraît lourde de conséquences pour [ses] projets professionnels" comme il l'explique à l'occasion d'une interview pour Public. "Les avocats présents ont trouvé la peine très sévère au regard des faits qui me sont reprochés. Cependant, il est d'usage que le procureur demande la peine maximale", confie Julien Bert. Le jeune homme de 27 ans raconte ensuite que trente personnes sont impliquées dans cette affaire et que vingt d'entre elles "ont été jugées aux assises pour trafic d'armes et de stupéfiants". "Pour ma part, j'y suis lié parce que j'ai été en contact avec l'une d'elles. L'audience avait pour but de connaître mon degré d'implication", ajoute-t-il.
Mais Julien Bert l'assure, il n'a jamais rien fait passer dans ses valises lors de ce voyage en République dominicaine : "J'ai refusé catégoriquement cette transaction. J'ai dû en venir aux mains afin de faire entendre mon refus. J'ai même été menacé de représailles en France pour ça !" L'ancien petit ami de Carla révèle ensuite qu'il ne consomme pas de drogue et que, de son "plein gré", il a réalisé des "tests sanguins très poussés" pour le prouver. Une initiative appréciée par le juge. "Ces analyses sont d'ailleurs une pièce maîtresse du dossier", précise-t-il.
Julien Bert fait ensuite part de son regret d'avoir été manipulé, mais il se dit soulagé d'avoir pu être entendu.
Rappelons que Julien Bert reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à la clôture définitive du dossier.
L'intégralité de l'interview est à retrouver dans le magazine Public du 12 avril 2019.