Kauli Vaast couvert d'or aux JO de Paris : sa soeur Aelan est une sublime surfeuse qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau

Kauli Vaast a écrit l'histoire du sport dans la nuit et les Français peuvent avoir le sourire au réveil. Le jeune surfeur de seulement 22 ans vient d'offrir la toute première médaille d'or de l'histoire du surf français aux Jeux olympiques et il l'a fait avec brio. Opposé au redoutable australien Jack Robinson en finale du shortboard hommes, le Tahitien a pris le meilleur sur son adversaire du jour et vient offrir une 48e breloque à la délégation française, quelques minutes après la belle médaille de bronze de sa compatriote, Johanne Defay, dans la compétition féminine.

Il faut dire que Kauli Vaast était chez lui sur le lieu de compétition choisi pour ces Jeux olympiques de Paris 2024. Les organisateurs ne pouvaient pas faire meilleur choix avec le spot de Teahupo'o, à Tahiti, où il a grandi et vit depuis toujours. Né d'un père ancien véliplanchiste de haut niveau originaire de Berck (Pas-de-Calais) et d'une mère institutrice originaire de Nouvelle-Calédonie, le jeune surfeur est l'aîné d'une fratrie de trois enfants. Pour le soutenir lors de son sacre, il a notamment pu compter sur le soutien indéfectible de sa petite soeur, Aelan, dont il semble très proche et qui semble suivre ses traces puisqu'elle est également surfeuse.

Si elle n'a pas encore atteint la renommée de son grand frère sur les réseaux sociaux, cette sportive blonde aux yeux bleus, qui ressemble beaucoup au médaillé d'or olympique, est suivie par plus de 85 000 abonnés sur Instagram.

Âgée seulement de 19 ans, Aelan Vaast est encore un jeune espoir du surf féminin et il ne serait pas étonnant de la voir imiter son frère dans 4 ans lors des JO de Los Angeles. En tout cas, son grand frère s'est fait un nom dans le monde du surf avec sa médaille d'or et il semblait particulièrement heureux après sa brillante victoire. "J'ai toute l'adrénaline de la compétition qui est encore là. C'était un peu stressant. J'ai mis un beau score sur ma première vague et ensuite c'étaient les 15 minutes les plus longues de ma vie. Mais il n'y a eu plus de vague pendant 15 minutes...", explique Kauli Vaast à Ouest France, avant d'en dire plus sur la suite de son programme : "Là, j'ai juste envie de rentrer faire un câlin à mes parents, mais j'aimerais bien célébrer à Paris. Cela se heurte à mon autre rêve de me qualifier sur le CT car j'ai une autre compétition qui démarre très bientôt, mais je n'ai pas encore décidé, on verra."