Les temps sont durs, et les candidats de télé-réalité n'échappent pas à la crise. Cédric, révélé dans Koh-Lanta Johor en 2015 et revu en 2018 dans l'édition All Stars Le Combat des héros, peut en témoigner. L'aventurier est le patron de La Mano, un bar situé dans le 20e arrondissement de Paris. Avec les nouvelles mesures du gouvernement visant à réduire l'évolution du Covid-19, Cédric est dans l'impasse. Pour BFMTV, il prend la parole lundi 5 octobre 2020.
Les cas de coronavirus ayant explosé, Paris et ses trois départements limitrophes, à savoir les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne, sont passés, pour au moins les 15 prochains jours, en zone d'alerte maximale. Conséquence directe : les bars ferment, mais les restaurants restent ouverts. Toutefois, ces établissements doivent suivre un protocole sanitaire renforcé. Cédric, directeur de bar, vit mal cette décision...
"La situation financière est très simple. Pour La Mano, nous sommes fermés depuis le mois de mars. On a demandé des aides au niveau du gouvernement, elles ne sont pas encore arrivées. Elles vont arriver pour juin, juillet, août, peut-être un peu plus. Mais on est dans une situation qui est très très très compliquée, très précaire, assure l'aventurier. À l'heure actuelle, vous allez voir un nombre de fermetures et de dépôts de bilan dans notre profession qui va être incroyable. On va détruire la nuit parisienne et française. Et c'est très très dur pour nous."
La décision du gouvernement n'est, selon Cédric, pas "la meilleure solution". "Ça va créer des clusters à droite, à gauche. C'est ce qu'on voit déjà depuis ce week-end : les gens louent des Airbnb, ils font la fête chez eux, il y a des fêtes sauvages dans d'autres lieux et aucun contrôle. Pas de masque, pas de gel hydroalcoolique, pas de distanciation... Alors que nous, on avait la possibilité de contrôler tout ça", regrette-t-il.
Quelques jours avant Cédric, une star de la cuisine avait déjà poussé un coup de gueule. Le célèbre chef et juré de Top Chef sur M6 Philippe Etchebest avait contesté la décision du gouvernement. "Il y a une vraie sécurité dans nos établissements", assurait-il, rouge de colère.