Alors que les téléspectateurs ont pu découvrir il y a quelques semaines les portraits des treize nouveaux candidats de L'amour est dans le pré (M6), la suite du programme est mise à rude épreuve. La faute au coronavirus. Alors que les speed-datings ont toujours lieu au printemps, tout comme les séjours des candidats à la ferme, la suite de l'aventure demande à la production une belle capacité d'adaptation. Le Parisien a enquêté.
Avant de rencontrer leurs promises et promis, les agriculteurs découvrent leurs courriers. C'est la première étape à franchir pour espérer trouver l'amour grâce au célèbre programme. Mais voilà, avec la distribution de la Poste qui est ralentie, la production qui a pour lourde tâche de sélectionner les prétendantes et prétendants - en évinçant par exemple les missive qui ne semblent pas sincères- a dû réagir.
Ainsi apprend-on que trois personnes confinées qui travaillent pour L'amour est dans le pré lisent les lettres chez elles. "Nous allons toutes les semaines récupérer les lettres envoyées par la Poste, mais il vaut mieux doubler la démarche par mail par précaution", est-il expliqué. Une fois le courrier lu, place aux visioconférences et à des longues heures des discussions et de débats autour des profils, des photos...
Avec ce confinement, il y a aussi du changement. Les prétendantes et prétendants peuvent envoyer leur candidature par mail et via Facebook. "Dès l'annonce du confinement, on a créé une page pour chaque agriculteur et on peut leur envoyer des messages directement par Messenger, explique Maxime Chanzy, responsable du numérique de la société de production Fremantle. Des centaines de messages sont parvenus depuis des semaines. Les casteuses se partagent les profils et expliquent les démarches à suivre."
Si tout est fait pour que la suite de l'émission ne soit pas compromise, le tournage de l'ouverture du courrier qui est prévu pour fin avril est reporté. Cependant, rien "ne changera dans le calendrier entre cette étape et les speed-datings ensuite", assure Anne Cantegrit-Thomas, conseillère artistique du programme et responsable de la recherche des agriculteurs chez Fremantle.