En 2011, Jean-Claude Joly participait à la sixième saison de L'amour est dans le pré sur M6. Le candidat devenait alors rapidement incontournable pour son côté maladroit mais aussi pour son humour et ses actes comiques. Malheureusement, il n'aura plus l'occasion de faire rire. Dimanche 26 juin 2022, nos confrères du Courrier Cauchois ont rapporté que le producteur laitier en Normandie était décédé à l'âge de 53 ans. Il aurait été retrouvé pendu dans l'étable de sa ferme dans la nuit du vendredi 24 au samedi 25 juin.
Pour l'heure, aucune information n'est venue expliquer ce geste de la part de l'agriculteur. On peut néanmoins rappeler que la difficulté de ce milieu et celle d'exercer son métier ont déjà causé de trop nombreux suicides ces dernières années. Les chiffres n'ont d'ailleurs jamais été aussi alarmants puisqu'on recense plus d'un suicide d'exploitant par jour en France.
Jean-Claude laisse en tout cas derrière lui sa compagne Maud, qu'il avait rencontrée lors de leur participation à l'émission de M6 et leur fille Charlotte, née en septembre 2014. Voilà plus de dix ans qu'il vivait avec celle qui a été sa prétendante. À l'époque, après l'émission, Maud avait rapidement emménagé avec son compagnon dans le village de La Frenaye, près de Lillebonne où il tenait son exploitation. Elle était déjà mère de trois enfants. Lors du bilan tourné en 2012, Jean-Claude faisait sa demande en fiançailles à Maud qui avait bien sûr dit "oui".
Ils formaient aux dernières nouvelles toujours un couple, malgré la condamnation pour violences conjugales dont a écopé Jean-Claude en 2016. Il avait été accusé par Maud de lui avoir "donné un coup de pied, l'avoir bousculée ce qui a entraîné sa chute", expliquait Paris-normandie.fr. L'agriculteur était également poursuivi pour "avoir violenté le fils âgé de 15 ans de sa compagne, en le saisissant fortement par le poignet". S'il a reçu soixante jours-amende à cinq euros", Jean-Claude avait toujours nié les faits. "Il y a eu une dispute mais je ne l'ai pas tapée. Se disputer et être violent, c'est différent", s'était-il défendu, assurant que Maud "regrettait" d'avoir porté plainte contre lui.