C'est une maladie incurable qui touche près de 100 000 personnes en France d'après les dernières statistiques. Pour Amandine Tissier, joueuse de handball professionnel, le verdict est tombé fin 2018. Un véritable choc psychologique pour la sportive de 28 ans. "À ce moment-là, comme tout le monde, je ne savais pas ce qu'était la sclérose", indique-t-elle. La jeune femme joue alors du côté de Brest et malgré sa maladie, elle devient championne de France la saison dernière.
Aujourd'hui, malgré son courage, Amandine Tissier est obligée de mettre sa carrière entre parenthèses, le temps de se sentir mieux. "Au début de cette année, ma neurologue m'a prévenue après une IRM cérébrale, que la maladie n'évoluait pas dans le bon sens. Elle n'est pas stable et ne s'endort pas comme elle devrait avec les médicaments. Ça fout un coup...", confie-t-elle. Si elle a souhaité débuter la saison avec son nouveau club de Nantes, Amandine a finalement été obligée de faire une pause. "Quand on est joueuse pro, on a un calendrier de dingue. Si on ajoute les séances à l'hôpital, les déplacements, les soins : ça ne devient plus gérable. Je veux et dois stabiliser la maladie", insiste la handballeuse.
Je dis bien que ma carrière est entre parenthèses car, à cette heure, je ne sais pas si je pourrai ou si je voudrai reprendre
Mais si cela sonne comme un coup d'arrêt, la sportive professionnelle ne veut pas envisager le pire tout de suite. "Je dis bien que ma carrière est entre parenthèses car, à cette heure, je ne sais pas si je pourrai ou si je voudrai reprendre", précise la joueuse. Si pour l'heure la maladie n'a pas encore atteint un stade trop avancé, Amandine Tissier sait qu'elle doit s'attendre à des moments plus compliqués. "Je peux encore marcher. Pour la suite, j'essaie de rester optimiste. Je n'ai pas encore peur, car je pense à autre chose. Je lutte", conclut-elle.
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