

Ce 29 mai 2020 aurait dû voir le mariage de la princesse Beatrice et son fiancé Edoardo Mapelli Mozzi. La fille aînée du prince Andrew et Sarah Ferguson avait en effet prévu de s'unir avec son Italien à Londres, au palais St James, avant de célébrer cette union lors d'une réception organisée par la reine Elizabeth dans les jardins de Buckingham. Au mois d'avril, face à la pandémie de coronavirus, le couple a pris la difficile décision de reporter les festivités à une date encore inconnue.
Ce vendredi, Sarah Ferguson a malgré tout marqué le non-événement. Particulièrement active sur les réseaux sociaux, la Britannique de 60 ans a envoyé un tendre message à sa fille sur Instagram : "Je t'aime ma chère Beatrice. Tu m'as donné plus de joie que je n'aurais pu en souhaiter. Je suis si impatiente de célébrer ton amour avec Edo lorsque nous serons tous déconfinés, a-t-elle affirmé. La chose la plus importante est la santé et l'amour, et aujourd'hui, c'est ce que je vous souhaite, à toi et à toutes les autres personnes qui devaient se marier en cette période... Si fière de vous tous."
Bien que séparés depuis de nombreuses années, Sarah Ferguson et le prince Andrew sont confinés ensemble au Royal Lodge de Windsor depuis la mi-mars, avec leur fille cadette Eugenie et son mari Jack Brooksbank. La princesse Beatrice et son fiancé se sont quant à eux installés à la campagne, dans la luxueuse demeure que possède la mère d'Edoardo Mapelli Mozzi près de Chipping Norton. Depuis l'annonce de ses fiançailles en septembre 2019, Beatrice d'York n'a fait aucun commentaire sur les préparatifs de son mariage, pourtant bousculés par divers contre-temps : le scandale autour de son père et sa présumée agression sexuelle sur mineure, le départ avec fracas du prince Harry et Meghan Markle pour la Californie, puis le coronavirus...
Le 23 mai, la Britannique de 31 ans est sortie de son silence pour une cause qui lui tient à coeur, la dyslexie. Le temps d'une interview en collaboration avec l'organisation Made by Dyslexia, la princesse s'est confiée sur son enfance marquée par ce trouble de l'apprentissage et ses difficultés rencontrées à l'école : "Je pense qu'à ce stade, ces moments de doute vous viennent à l'esprit : je ne suis pas assez bonne, je ne suis pas assez intelligente, pourquoi est-ce que je ne suis pas comme les autres ? Quand vous êtes dans la classe, ces moments sont très déterminants."
Finalement, après avoir suivi une scolarité presque ordinaire, Beatrice d'York est aujourd'hui vice-présidente au sein de la société de software Afiniti : "J'ai pu trouver un emploi qui repose sur mes qualités de communiquante, et pas seulement en étant assise derrière un bureau. Beaucoup de mes collègues sont aussi dyslexiques parce que nous travaillons dans une entreprise de technologie où il faut toujours regarder les choses d'un point de vue différent."