Dans l'interview accordée au magazine Complex, Lana Del Rey brisait récemment son image lisse de poupée vintage, assurant être une véritable croqueuse d'hommes - déclarations tonitruantes à l'appui. Mais pour son dernier clip, Ultraviolence (issu de son dernier album du même nom), dévoilé ce mercredi 30 juillet, la diva de 29 ans a de nouveau opté pour son personnage d'ingénue à la fois mystique, inquiétante et romantique. La belle New-Yorkaise y campe en effet une mariée radieuse dans une sublime robe en dentelle assortie d'un délicat voile avec lequel elle n'a de cesse de jouer avec espièglerie.
Cette fois, point de mystérieux inconnus ou de mise en scène élaborée, dans Ultraviolence, Lana Del Rey est l'unique protagoniste évoluant dans un univers très nature et dépouillé. Filmée en super 8 pour un effet très bricolé/vintage qu'elle affectionne particulièrement, la chanteuse se balade ainsi en pleine compagne jusqu'à se rendre au sein d'une petite chapelle perdue au milieu de nulle part. Seule présence humaine, des mains masculines effleurent de temps à autre le visage de la star, qui ne se fait pas prier et reçoit ces caresses avec un plaisir non dissimulé.
En quelques mots, un clip en totale adéquation avec l'ambiance fumeuse et vieille Amérique qui est devenue la marque de fabrique la jeune star. C'est en effet cette atmosphère à la fois rétro et DIY (do it yourself) qui a notamment propulsé Lana Del Rey en 2011 avec le clip désormais culte de Video Games. Trois ans plus tard, la chanteuse applique encore et toujours la même recette, certains diront pour le pire, d'autres pour le meilleur. Le fait est qu'à chaque fois qu'elle frappe, la sauce finit toujours pas prendre...