Si vous aviez l'intention de critiquer Lara Fabian, sachez que c'est une perte de temps. Figure phare de la nouvelle brochette de coachs de l'émission The Voice, la chanteuse belgo-canadienne n'hésite pas à exprimer ses sentiments. Un peu trop selon les téléspectateurs qui lui reprochent de surjouer sur TF1, pointant du doigt sa sensibilité à fleur de peau. Pourtant, elle n'est pas près de quitter son siège rouge, confortablement installée auprès de Pascal Obispo, d'Amel Bent et Marc Lavoine. "Ça fait trente ans que j'entends les opinions de chacun, belles, moins belles, horribles, méchantes, acharnées, bienveillantes, explique-t-elle sur Sud Radio. Quand vous rentrez dans le train de ce métier, que vous vous asseyez dans le wagon qui vous est destiné, ou bien vous savez qu'à la fenêtre il y a tout un paysage qui vous regarde et que vous regardez et le sachant, vous voyagez avec cette dimension présente à votre esprit, ou bien vous ne rentrez pas !"
Ça fait longtemps que j'aurais arrêté
Le train des insultes des téléspectateurs, justement, roule sur les rails de son indifférence. Et Lara Fabian ne compte pas garder sa langue dans sa poche : "S'il fallait que je m'arrête face à une critique, face aux gens qui se déversent sur Instagram et sur les réseaux sociaux, s'il fallait que mon temps soit dédié à ceux qui ne m'aiment pas plutôt qu'à ceux qui m'aiment, ça fait longtemps que j'aurais arrêté. " Ça tombe bien : cette deuxième catégorie est grandissante et traverse les frontières françaises. Avant d'accepter le rôle de coach dans The Voice, Lara Fabian avait déjà, en 2018 et en 2019, fait les beaux jours de la version canadienne du show, intitulée La Voix.
Les critiques du public viennent notamment de la réaction de Lara Fabian face à la jeune Margau, candidate venue tout droit de Montréal, le samedi 15 février 2020, pour chanter En rouge et noir de Jeanne Mas. "C'est une terre qui m'appelle, c'est un accent qui m'appelle, que je prends automatiquement quand j'entends la musique du Québec, expliquait-elle alors. Et quand je t'ai entendue chanter, ça résonnait super fort." Mais Lara Fabian a toujours affirmé qu'elle avait un pays de coeur et, en 1995, elle décidait carrément de se faire naturaliser. "Je suis une enfant de l'hiver, j'adore la neige", n'hésite-t-elle pas à préciser dans Gala. Le froid était donc, bel et bien, le prix de la liberté...