À la rentrée prochaine, il emménage sur RTL pour reprendre les commandes des cultissimes Grosses Têtes. À l'occasion de ce nouveau challenge dans sa carrière, Laurent Ruquier s'est confié à nos confrères de Gala en compagnie de Maryse Gildas - icône radiophonique et amie qu'il a connue il y a vingt-cinq ans lorsqu'il a débuté chez Europe 1 dans Jean et Maryse - et est revenu sur ses débuts.
Son look si particulier lorsqu'il a débarqué de Normandie en 1988 ? C'est la compagne de Philippe Gildas qui en parle le mieux. "La moustache, ça n'était pas possible ! Il fallait que quelqu'un lui dise. Je m'y suis collée. Il a fini par la raser et ça l'a rajeuni considérablement. Du coup, j'ai continué : 'Tu sais, la coupe de ton costume, là, c'est pas terrible.'" Et le principal intéressé de rebondir : "Quand on voit les photos, on a l'impression que j'ai 40 ans, j'en avais à peine 20. (...) Je ne devais pas être à l'aise. Ce qui explique que j'aie l'air d'être le fils caché de Mesrine !"
Laurent Ruquier l'avoue aussi sans détour, c'est d'ailleurs grâce à Maryse qu'il a pris conscience qu'il fallait qu'il se reprenne en main et qu'il coupe notamment sa moustache. Pour l'en convaincre, son ancienne patronne n'avait pas hésité à donner de sa personne. "Elle m'a promis un baiser sur la bouche, je n'ai pas hésité une seconde !", se souvient-il.
Il faut dire qu'à l'époque, l'animateur qui fait aujourd'hui les belles heures des soirées de France 2 grâce à son talk-show On n'est pas couchés n'était pas très sûr de sa sexualité. "Ce n'était pas très clair. Je me cachais la vérité. Je regardais encore les femmes avec le désir de faire ma vie avec l'une d'elles. Maryse, c'était l'incarnation de la féminité", confie-t-il.
Sa métamorphose, il sait qu'il la doit en partie aux précieux conseils de celle qui est devenue son amie au fils des années mais aussi à son succès grandissant sur les ondes et à la télévision. "L'argent, ça aide. J'ai eu la chance d'avoir les moyens de mieux m'habiller, d'avoir des lunettes plus seyantes et de faire du sport aussi. (...) J'étais complexé, mais je ne me rendais pas compte à quel point j'étais rond", se remémore-t-il.
Une interview à découvrir en intégralité dans Gala, paru mercredi 2 juillet.