Remplaçante de Natacha Polony (partie dans Le Grand Journal de Canal+) dans On n'est pas couché sur France 2, Léa Salamé reste discrète concernant cette nouvelle nomination. Après avoir confié il y a quelques jours à Cyril Hanouna avoir hésité à rejoindre l'équipe de Laurent Ruquier, la journaliste a raconté les détails de son embauche mais aussi les conseils avisés de certains de ses collègues.
C'est face à Matthias Gurtler dans La Semaine des médias que la journaliste s'est exprimée ce week-end. Contente de se retrouver sur le plateau d'i-Télé, une chaîne qu'elle connaît bien puisqu'elle y anime On ne va pas se mentir et Ça se dispute, Léa Salamé a d'abord évoqué son entretien d'embauche. Contactée par Laurent Ruquier, la journaliste ne cache pas être restée dubitative : "Je ne me voyais pas dans un rôle où il fallait donner son avis. Je l'ai rencontré, ainsi que Catherine Barma et Thierry Thuillier, le patron de France 2, et ils m'ont donné envie", explique-t-elle.
Hésitante et ne sachant pas si ce job était fait pour elle, Léa Salamé leur a soumis quelques exigences : "La première chose que je leur ai expliquée, c'est que je ne suis pas de droite [en opposition à Aymeric Caron qui a plutôt une sensibilité de gauche, NDLR]. Moi, je dis que je ne suis ni de droite ni de gauche, je ne vais pas me définir comme ça. Ça n'a jamais été le cas avant et ce ne sera pas le cas après. Sur ça, ils m'ont rassurée et pour moi, c'était essentiel."
Si elle confie ne pas avoir tenté d'entrer en contact avec Natacha Polony et Aymeric Caron lors de sa période de réflexion, la journaliste a tout de même demandé conseil à ses chroniqueurs de Ça se dispute, Eric Zemmour (polémiste d'On n'est pas couché de 2006 à 2011) et Nicolas Domenach. "Il y en a un qui m'a dit : 'Vas-y fonce' et un autre qui était plus circonspect. Je vous laisse deviner qui a dit quoi. Il était plus circonspect dans la mesure où il me disait : 'Attention aux critiques, tu vas en prendre plein la figure et est-ce que tu as vraiment envie de ça ?'" Comme elle l'avait indiqué, elle n'a pas révélé de nom. Eh oui, Léa Salamé sait quand il vaut mieux rester discrète. "J'ai appris à me taire. Totale protection", a-t-elle lâché. Et elle n'a peut-être pas tort.
Sarah Rahimipour