Souvenez-vous, à leurs débuts, Les Inconnus n'étaient pas trois mais quatre. En effet, Didier Bourdon, Pascal Légitimus et Bernard Campan donnaient la réplique à un quatrième inconnu, Seymour Brussel. C'est après l'aventure du Petit théâtre de Bouvard ou encore le mémorable film Le téléphone sonne toujours deux fois que Seymour Brussel décidait de quitter la troupe, en 1988.
France Dimanche (en kiosques ce vendredi 17 février) a retrouvé l'ancien comédien qui est aujourd'hui... bioénergéticien ! Pour les néophytes, "la bioénergie est l'énergie naturelle de la vie qui circule en chacun de nous". Devenir thérapeute a été une vocation pour Seymour Brussel, qui explique avoir été malade la première année de sa vie : "Enfant, j'aimais la radiesthésie. Je m'étais acheté un pendule très tôt. Je lisais beaucoup de choses sur la physique quantique, le zen, la spiritualité."
C'est à l'âge de 30 ans que le comédien a commencé à pratiquer les soins après avoir suivi des cours auprès d'un ostéopathe. Pour l'anecdote, Seymour Brussel "exerçait" déjà à l'époque des Inconnus. "Cela s'est rapidement su dans le métier, et, très vite, j'ai eu un carnet de rendez-vous bien rempli. (...) Aujourd'hui encore, je soigne beaucoup d'artistes", explique-t-il.
Devenu thérapeute, Seymour Brussel n'a pas pour autant arrêté de jouer la comédie. Il vient d'ailleurs de monter sur les planches au théâtre de l'Archipel à Paris. Mais la thérapie n'est jamais loin : "C'était un spectacle thérapeutique : pour se marrer et apprendre des choses sur soi-même !"
Toujours très ami avec ses anciens camarades du Petit théâtre de Bouvard, il les a d'ailleurs sollicités pour son livre Le Secret de nos vies antérieures (éditions Dervy). Le thérapeute comédien s'est amusé à recueillir les confidences très profondes de ses amis Inconnus, Bernard Campan et Pascal Légitimus, mais aussi de Mimie Mathy, Michèle Bernier ainsi que Philippe Bouvard.
Ce qui le relie à ses amis ? Leur âge ! "Nos avons le même âge, c'est important : nous sommes des quinquagénaires, et nous nous posons des questions de quinquagénaires", explique-t-il.
L'interview se termine, en profondeur, par un conseil de Seymour Brussel aux lecteurs : "Il faut d'abord être à l'écoute de sa dimension profonde et naturelle. Écouter son corps."
Méditons là-dessus...
Interview à retrouver dans son intégralité dans France Dimanche (en kiosques le 17 février 2012)