
Depuis son lancement à l'été 2022, Les Traîtres cartonne. Après une première saison remportée par Clémence Castel et David Douillet puis une deuxième édition gagnée par Juju Fitcats, place à une nouvelle partie, avec un casting flambant neuf. Toutefois, si une chose ne change pas (ou presque), ce sont les règles. Cette année, 20 personnalités se prêtent au jeu : une poignée d'entre eux est désignée traître et doit alors éliminer les autres, dénommés les loyaux. Mais comment être sûr que rien ne fuite ? La production a employé les grands moyens, comme Purepeople l'a appris lors de la conférence de presse.
Tout d'abord, chacun a une chambre individuelle au sein du château. Téléphones interdits, sauf pour donner des nouvelles aux proches. Et les candidats sont sans cesse surveillés par des nounous, dont le but est de veiller à ce que le jeu ne soit pas évoqué hors caméras. "Elles nous accompagnent même faire pipi !", raconte la youtubeuse Emy LTR. De son côté, Arthur Lombard se souvient également : "Dès que la caméra s'arrête, on nous isole dans nos chambres." Le soir venu, les traîtres se réunissent et c'est là que tout se corse. Car les chambres sont les unes à côté des autres. Il serait aisé pour un participant de réaliser que la porte de la chambre voisine a été ouverte afin d'en extraire un traître.
Alors les équipes ont un stratagème bien à elles pour éviter que les candidats devinent quelle porte s'ouvre. "Une quinzaine de personnes de la production marchaient dans les couloirs" pour brouiller les pistes. "J'ai aussi enregistré dans mon téléphone des bruits de pas que je mettais dans les couloirs pour que personne ne puisse deviner leur identité. Personne ne pouvait imaginer quelle porte on ouvrait", révèle le producteur Mathieu Chalvignac. Tout un système bien rodé dans ce Loup-Garou géant. Et pour cause, en coulisses, une peur subsiste : "Notre plus grande crainte, c'est qu'un traitre soit démasqué hors temps de jeu. Ce serait terrible. C'est aussi pour ça que les moments de off, ils font ce qu'ils veulent sauf parler du jeu."